La JS Kabylie est au bord de l’implosion, suite aux mauvais résultats réalisés en ce début du championnat. Après 7 journées, le club occupe la 12eme place du classement avec 8 points seulement. Le manager général Brahim Zafour est sorti de son mutisme pour répondre aux virulentes critiques.
Lors du dernier match joué à domicile contre l’US Biskra, dans le cadre de la 7eme journée de Ligue 1, le manager général et ancien défenseur international de la JS Kabylie, Brahim Zafour a été pris pour cible par les supporters du club. Le recrutement qu’il a effectué à l’intersaison est très contesté. Parmi les 12 joueurs recrutés, un seul a donné satisfaction jusque-là à savoir le gardien Chamseddine Rahmani. Les autres n’arrivent pas à convaincre.
Zaffour : « J’accepte les critiques, mais pas les insultes »
Dans des déclarations accordées à la presse, Brahim Zafour, s’est défendu. « Moi, je ne peux pas faire du mal au club. Je suis à la JS Kabylie depuis 1987 et je pensais que tout ce que j’ai fait est dans l’intérêt de l’équipe. Le premier à être abattu de ce mauvais départ, c’est moi surtout après la préparation effectuée en Tunisie. Les supporters ont le droit de dire que j’ai failli et que je me suis trompé, mais les supporters ne doivent pas insulter pour tenter de me rabaisser. J’accepte les critiques, mais pas les insultes, surtout que je n’ai jamais dit du mal des supporters. Il y a un acharnement contre moi et les supporters doivent s’unir pour les titres « , a déclaré Brahim Zafour.
« Je me suis peut-être trompé, mais je n’ai pas échoué »
Pour ce qui est des joueurs recrutés à l’intersaison, Brahim Zafour défend encore ses choix. Il refuse le mot échec, mais il avoue s’être trompé sur certains profils. « La priorité était de garder les joueurs qui avaient terminé la saison tout en renforçant l’effectif avec certains joueurs, dont certains jeunes. C’est vrai que les résultats ne suivent pas, mais ce n’est pas un échec. Je me suis peut-être trompé, mais j’assume. Sur le plan individuel, mais sur le plan collectif, ça n’a pas marché. On avait ramené des joueurs qui n’avaient peut-être pas un temps de jeu conséquent et qui ont peut-être aussi des blessures. Je ne l’avais pas fait intentionnellement, car je n’ai jamais voulu du mal au club. Je suis un enfant de la JS Kabylie. Mais comme on dit, l’erreur est humaine. On ne voulait pas être dans cette situation, mais personne ne peut prédire l’avenir », a t-il reconnu.
«Je ne suis pas un lâche, je suis toujours en poste»
« Moi, je ne suis pas un lâche. Je suis toujours en poste et je continuerai à assurer mon rôle jusqu’à ce que le destin décide autrement. Moi, j’affronte la réalité et je n’ai pas pris la fuite. Je suis le seul qui est resté de la cellule de recrutement après le départ de l’entraîneur (Youcef Bouzidi) et le Directeur Sportif (Djamel Menad) », a-t-il conclu.