Rien ne va plus entre la Fédération algérienne de football (FAF) et la Fédération internationale de football (FIFA). L’Instance présidée par Gianni Infantino a décidé d’ouvrir une procédure disciplinaire contre l’Instance de Dely Brahim accusé d’avoir fauté dans un dossier concernant le club algérien de l’Olympique Médéa.
En effet, selon le journaliste sportif Samir Lamari, l’ex-entraîneur tunisien de l’O. Médéa Lotfi Sellimi et la Fédération algérienne de football ont été informés, ce mardi 10 octobre, par la FIFA de l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre l’Instance présidée depuis peu par Walid Sadi. La FAF risque des sanctions, selon le code disciplinaire de la Fédération internationale.
Ce que la FIFA reproche à la FAF
En fait, ce qui est reproché à la FAF, c’est le fait de donner des licences à des joueurs recrutés par l’Olympique Médéa alors que ce club était interdit de recrutement, en raison de son litige avec son ex-coach tunisien, en l’occurrence Lotfi Sellimi. Les recrutements de l’OM auraient été effectués lors de la saison dernière, soit la saison 2022/2023.
Il importe de préciser que la FAF a également été destinataire d’une correspondance de l’avocat français de l’entraîneur tunisien, contenant une copie de la plainte du coach auprès de la FIFA, accusant la FAF d’avoir délivré de nouvelles licences à un club interdit de recrutement, soit l’O. Médéa qui avait perdu son litige avec son ex-entraîneur mais qui ne l’a pas payé, comme décidé à la fin du litige.
Le club algérien devait verser la somme de 8.678.508 dinars au titre d’arriérés de rémunération, majorée d’un intérêt annuel au taux de 18% à compter du 16 février 2022 jusqu’à la date du complet paiement. C’est dire que la somme serait de plus d’un milliard, selon le même journaliste. Que fera la FAF devant ce nouveau souci, sachant que c’est la Ligue nationale du football amateur (LNFA) dirigée par Ali Malek qui avait délivré les fameuses licences.