FAF – Le journaliste sportif Maamar Djebbour, vient de jeter une véritable pavé dans la marre concernant la course à la présidence de la Fédération algérienne de Football (FAF). Le chroniqueur a dévoilé lors de son émission sur la radio Chaîne 3 une information qui pourrait bien provoquer une grosse polémiqué.
Selon ses dires, la candidature de Walid Sadi, qui avait été validée, repose sur des bases fragiles en raison de l’absence d’un diplôme universitaire, une exigence pourtant clairement stipulée dans les règlements de la FAF.
Maamar Djebbour, expert du football algérien, a minutieusement analysé la décision de la commission de recours de la FAF et est arrivé à la conclusion que le seul candidat retenu jusqu’à présent, à savoir Walid Sadi, ne répond pas à la condition essentielle du diplôme universitaire. Cette révélation a rapidement suscité des interrogations quant à la légitimité de la candidature de Sadi, mettant en cause la course à la présidence de la fédération.
Il convient de rappeler qu’Ali Malek, le président de la Commission électorale de la FAF, lors de sa participation à un forum sur la chaîne de télévision Al-Hayat, avait tenté d’expliquer le processus d’examen des dossiers de candidature pour la présidence de la FAF, dont le scrutin est prévu pour le 21 septembre. Ses déclarations ont jeté le doute sur la transparence de la procédure.
Une nouvelle polémique en perspective 😪 selon le journaliste Maamar Djebbour radio Ch3 : Walid Sadi dont la candidature à la présidence de la FAF a été validée ne possède pas de diplôme universitaire ce qui est contraire aux discrets 🫣 ! pic.twitter.com/wHrG8p8sEK
— FARID BOUSSALEM (@Algrienouvelle5) September 13, 2023
Ali Malek admet que Walid Sadi ne possède pas de diplôme universitaire
En effet, Ali Malek a admis que l’unique candidat actuel, à savoir Walid Sadi, ne possède pas de diplôme universitaire soulignant que le candidat avait suivi des études à l’université pendant un certain temps. Selon lui, la Commission de recours a choisi de retenir exceptionnellement sa candidature pour éviter la vacance du poste de président pendant le reste du mandat olympique et pour éviter une impasse.
Le débat tourne également autour du rejet des dossiers de deux autres candidats, Meziane Ighil et Abdelkrim Medouar. Pour le premier cité, on lui reprochait une sanction grave et un mandatement non conforme, tandis que le dossier d’Abdelkrim Medouar est remis en cause pour défaut de titre universitaire et sanction grave.
La Commission de recours n’a pas retenu la sanction grave comme motif de rejet des dossiers des deux candidats conformément à l’article de la FIFA. Cependant, elle a confirmé leur invalidité en raison du mandatement non conforme pour Meziane Ighil et de défaut de diplôme universitaire dans le cas d’Abdelkrim Medouar.
Selon des sources médiatiques, Walid Sadi n’a même pas déposé une attestation de succès au BAC, mais seulement une attestation d’un centre de formation professionnel, un certificat de scolarité universitaire et une attestation d’une école privée tunisienne sans équivalence de l’enseignement supérieur.
En somme, des questions subsistent concernant les qualifications académiques de Walid Sadi, qui n’aurait même pas fourni une attestation de réussite au BAC dans son dossier de candidature. Il aurait présenté une attestation d’un centre de formation professionnel, un certificat de scolarité universitaire, et une attestation d’une école privée tunisienne sans équivalence de l’enseignement supérieur.