Coup de tonnerre à la FAF : Toutes les candidatures pour la présidence rejetées

Coup de tonnerre à la FAF : Toutes les candidatures pour la présidence rejetées 1

C’est un véritable coup de tonnerre qui s’est abattu sur la Fédération algérienne de football (FAF) dans sa recherche d’un successeur à son ex-président, Djahid Zefizef. La Commission électorale de la FAF chargée d’étudier les dossiers de candidature, a rejeté tous les dossiers de candidature déposés à son niveau, dimanche 27 août.

Le communiqué publié sur le site Internet de la FAF ne le dit pas clairement, mais la candidature de Meziane Ighil, Abdelkrim Medouar, Walid Sadi et Kaddour Dif ont été rejetés par la Commission électorale de l’Instance footballistique nationale. Le communiqué se contente de dire que les candidats disposent d’un délai supplémentaire pour se conformer à la réglementation en vigueur.

« A l’issue de leurs travaux, les membres de la Commission ont décidé d’un délai supplémentaire exceptionnel d’une semaine, jusqu’au mardi 5 septembre 2023, afin de permettre aux mêmes candidats de se conformer à la réglementation en vigueur », indique la Fédération algérien dans son communiqué qui rappelle que la Commission a étudié les dossiers avec minutie, conformément à la réglementation en vigueur, notamment les statuts de la FAF.

Mais la Commission électorale ne donne pas les motifs du rejet. Pourquoi donc les dossiers des quatre candidats, Ighil, Medouar, Sadi et Dif ont-ils été rejetés ? Selon le journaliste sportif Samir Lamari, les dossiers de Walid Sadi et Abdelkrim Medouar ont été rejetés parce qu’ils n’ont pas de diplôme universitaire. Quant à celui de Meziane Ighil, son dossier a été rejeté parce qu’il ne peut pas représenter l’Amicale des anciens internationaux.

Le même journaliste croit comprendre que la Fédération algérienne de football va vers un comité transitoire à sa tête « pour amender les statuts et les mettre en conformité avec ceux de la FIFA« . Ensuite, elle ira vers l’organisation de nouvelles élections avant l’été 2024. Autant dire que le provisoire et l’instabilité vont perdurer au sein de la FAF si cela se confirme, surtout que dans ce cas de figure, ce sera le Secrétaire général, Mounir Debichi qui gérera les affaires courantes et ce n’est pas sa réputation qui va rassurer l’opinion sportive nationale.