Désormais, Djahid Zefizef n’est plus président de la Fédération algérienne de football (FAF). Il a annoncé sa démission, dimanche 16 juillet, dans une vidéo diffusée sur le site Internet de la FAF. Une annonce faite trois jours à peine après son échec à se faire élire membre du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF).
Dès l’annonce de sa démission, les différents clans qui écument la scène footballistique nationale ont déjà commencé à affûter leurs armes pour partir à l’assaut de la présidence de la FAF. Cependant, il est vrai que, pour l’instant, ils se contentent de faire avancer leurs pions sur l’échiquier et de proposer les noms de leurs poulains, notamment sur les réseaux sociaux ou dans certains médias impliqués dans les clans en question.
Toutefois, leur mobilisation reste modérée pour l’instant. En effet, elle est très loin de la violence qui a caractérisé le passage du mandat de Mohamed Raouraoua vers celui de Kheireddine Zetchi en 2017 ni celui du mandat de ce dernier vers celui de Charaf-Eddine Amara en 2021. Les campagnes médiatiques qui accompagnent les Assemblées générales électives (AGE) de la FAF sont encore dans les mémoires pour témoigner de l’acharnement des clans à l’occasion de ces élections pour la présidence de l’Instance footballistique nationale.
Qui sera le nouveau président de la FAF ?
Rien ne dit que la scène sportive nationale ne va pas revivre la violence verbale à l’occasion de la prochaine élection au niveau de la FAF. Les différents acteurs qui se sont mis sur les starting-blocks se contentent pour l’instant de « défendre » l’idée d’élire les candidats de leurs clans respectifs. Ce n’est pas un hasard si l’on rencontre déjà les photos de Mohamed Raouraoua, Kheireddine Zetchi, Charaf-Eddine Amara, aux côtés de plans B potentiels, comme l’ancien sélectionneur national, Rabah Madjer, l’ancien président du Conseil d’administration de l’ES Sétif, Abdelhakim Serrar ou encore Antar Yahia.