Triste 6ème place pour le championnat algérien dans un insolite classement mondial

Triste 6ème place pour le championnat algérien dans un insolite classement mondial

Le championnat algérien Ligue 1 « Mobilis » est celui de tous les records, sauf lorsqu’il s’agit des performances de ses clubs et la qualité du jeu.

Les clubs pensionnaires de la Ligue 1 sont également connus pour avoir rarement gardé un entraîneur, au moins pour une saison. Le championnat algérien occupe d’ailleurs la 6ᵉ  place des ligues professionnelles où il y a eu le plus de changements d’entraîneurs en cours de saison.

En effet, 81,3% des seize équipes en lice dans le championnat n’ont pas réussi à garder leurs techniciens, selon l’Observatoire du football CIES. Pour rappel, ce dernier classe 60 ligues de première division dans le monde.

Ce classement se base sur le pourcentage d’entraîneurs en place au début de la saison 2022/23, arrêté au 22 mai 2023 et qui ne sont plus en poste actuellement. Sur les 850 clubs analysés, 487 ont changé de coach en cours de saison, ce qui correspond à un pourcentage de 57,3%, annonce l’étude qui classe la ligue I tunisienne du football professionnel en pôle position.

Quant au Championnat d’Égypte, il arrive en 9ᵉ position avec 77.8%, alors que le championnat libanais occupe la 28ᵉ  avec  58.3%. Celui-ci est talonné par l’Arabie Saoudite avec 56.3% et le Qatar à la 47ᵉ avec  41.7%.

Selon la même source, les pourcentages les plus élevés ont été relevés dans trois championnats d’ancienne Yougoslavie (Bosnie, Macédoine du Nord et Serbie). À l’opposé, en première division indienne, seulement un entraîneur sur 11 a été remplacé.

Championnats d’Europe : une stabilité qui perdure

Pour les cinq meilleurs championnats européens de football professionnel, les valeurs vont de 56,6% pour la Liga espagnole à 35,6% pour la Serie A italienne (7 sur 20), où les clubs ont relativement peu changé. Entre ces deux extrêmes, on trouve la Premier League avec 55% (11 sur 20) et la Ligue 1 avec 50% (10 sur 20), révèle l’étude.

Les clubs ayant changé de coach au moins une fois ont effectué, en moyenne, le premier remplacement après 45,4% des rencontres. À ce propos, le record négatif de seulement 24,6% matchs dirigés par l’entraîneur ayant commencé la saison a été enregistré en Roumanie.