La JS Kabylie a réussi une très bonne opération au stade Ahmed Zabana d’Oran, à l’occasion de son match contre le Mouloudia local, pour le compte de la 8e journée du championnat national de Ligue 1 Mobilis. En effet, les protégés du Portugais Rui Almeida sont allés ramener les trois points de la victoire à l’issue d’un match intense, notamment en seconde période.
En fait, après une première période plutôt morose, le match entre le MC Oran et la JS Kabylie s’est quelque peu emballé dès la 46e minute de jeu. Mais c’est à l’heure du match qu’une révolution s’est déclenchée de façon soudaine. D’abord par l’intermédiaire de Koceila Boualia qui a inscrit un magnifique but à la 60e minute de jeu, suivi deux minutes plus tard par le réaliste Redouane Berkane qui a réussi à tromper le gardien d’El Bahia du côté gauche.
Donc, à la 62e minute de jeu, les Kabyles menaient « soudainement » par deux buts à zéro alors que le score était nul (0-0) deux minutes auparavant. Cela a fait bouger les joueurs oranais notamment après le changement de quelques joueurs opérés par le coach. Ce qui donnera une certaine domination aux locaux qui réussiront à réduire le score à la 77e minute de jeu par l’intermédiaire de Mohamed Naâmani. Un but qui a relancé le match et qui a motivé les protégés du coach Kheireddine Madoui, accentuant la pression sur la défense kabyle. Mais les coéquipiers de Badredine Souyad n’ont pas cédé et, bien au contraire, réussiront à arracher un penalty quelques minutes après la fin du temps réglementaire. Un penalty qui sera transformé par Dadi Mouaki à la 90’+5, pour un 1-3 salvateur pour les visiteurs.
En effet, c’est un résultat salvateur non seulement pour la JSK qui s’éloigne, de ce fait, du bas du tableau, mais aussi pour l’entraîneur Rui Almeida, qui sauve sa peau après s’est retrouvé sur la sellette, après le nul concédé au stade du 1er novembre de Tizi Ouzou face à l’US Biskra. Le club kabyle monte à la 8e place du classement alors que le MCO s’enfonce devant les deux nouveaux promus, l’US Souf et l’ES Ben Aknoun.