La Fédération algérienne de football (FAF), a pris finalement la parole pour clarifier le rôle des autorités et de la FAF dans l’affaire Youcef Atal. C’est Salah Bey Aboud, le responsable de la communication de l’équipe nationale, qui a fait des révélations dans une déclaration sur la Radio Nationale.
Le chargé de communication de la FAF a partagé des informations importantes sur le rôle de l’instance et des autorités dans « le dénouement de cette affaire ». Salah Bey Aboud a exprimé ses regrets quant à la situation de l’international algérien, le qualifiant de précédent historique dans le monde du football international et algérien.
Bey Aboud a souligné l’importance de la solidarité manifestée par les joueurs internationaux, les médias algériens, les autorités compétentes et de la FAF. Il a également salué les efforts déployés en coulisses par les instances sportives pour soutenir le joueur dans son épreuve difficile.
« Des actions ont été menées en coulisses par les autorités compétentes, permettant au joueur international algérien d’éviter d’autres conséquences néfastes, » a-t-il déclaré. Le responsable révèle également que les interventions des autorités compétentes ont déjà eu lieu pour prévenir d’autres problèmes au défenseur latéral algérien en France.
La FAF a agi dans l’ombre
Le porte-parole de l’EN a révélé que les responsables de la Fédération algérienne « ont tout mis en œuvre pour permettre au joueur de sortir indemne de cette situation. Des autorités compétentes agissent dans l’ombre pour éviter au joueur d’affronter davantage de problèmes. Atal est récemment revenu à son meilleur niveau, et l’équipe nationale a besoin de ses services pour les prochains rendez-vous », a déclaré Salah Bey Aboud.
Exprimant l’espoir que cette affaire n’aura pas d’incidence négative sur le joueur ou sur son rendement sur le terrain, Bey Aboud a clairement indiqué que des actions substantielles ont été entreprises en coulisses pour protéger l’intégrité du joueur et pour minimiser les répercussions de cette affaire sur son avenir.
Pour rappel, Youcef Atal a été placé en garde à vue jeudi dernier, avant de comparaitre devant un juge le lendemain. Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire moyennant une caution de 80 000 euros. L’international algérien sera jugé le 18 décembre devant un tribunal correctionnel de Nice pour « provocation à la haine raciale ».