L’ancien président de la JS Kabylie, Cherif Mellal, se trouve actuellement en détention provisoire depuis huit longs mois. Il vient d’entamer une grève de la faim depuis le 31 août dernier. La situation a suscité une profonde inquiétude dans les cercles sportifs et au sein de sa famille.
Dans un communiqué diffusé sur les médias sociaux, la famille Mellal a appelé à «une enquête impartiale pour faire toutes les lumières sur cette affaire ». Elle explique que cette décision radicale de recourir à une grève de la faim découle d’un acharnement qui aurait débuté le 16 septembre 2021.
Selon eux, cet acharnement s’est manifesté après que Cherif Mellal ait été informé par les autorités judiciaires de Tizi Ouzou de sa mise en enquête pour des chefs d’accusation aussi graves que l’appartenance à un groupe terroriste et l’atteinte à l’unité nationale, entraînant la confiscation de son passeport.
Cherif Mellal fait face à des accusations liées à ses activités économiques
Il est important de noter que le juge d’instruction a finalement prononcé un non-lieu partiel concernant ces accusations, levant ainsi les charges de terrorisme. Cependant, Cherif Mellal se retrouve impliqué dans une nouvelle affaire, liée à ses activités économiques, depuis le 19 janvier 2023. C’est dans le cadre de cette affaire, qui touche à ses activités commerciales en Algérie et à l’étranger et non son passage à la tête de la JSK, que Cherif Mellal est placé sous mandat de dépôt.
Selon sa famille, huit mois après sa mise en détention préventive, Cherif Mellal n’a pas encore été entendu sur le fond du dossier concernant cette deuxième affaire. Cela laisse à la défense très peu de marge pour plaider en faveur d’une libération provisoire ou d’un non-lieu.
Le communiqué souligne également que la détention préventive de Cherif Mellal a été confirmée par la chambre d’accusation, non seulement une fois, mais à deux reprises, la première fois en l’absence de ses avocats, affirme-t-on.