Hafid Derradji détruit la Fédération algérienne

Hafid Derradji détruit la Fédération algérienne 1
Hafid Derradji

L’élimination de la sélection nationale en Coupe d’Afrique des Nations U17 suite sa à défaite de mercredi soir, face au Maroc, est comme la goutte qui fait  déborder le vase. Quoi que l’on dise, cet échec demeure injustifiable vu les moyens mis à la disposition de cette équipe.

Rater à domicile une qualification à la Coupe du monde de la catégorie renseigne sur la crise que traverse le football algérien d’une manière générale. Aucun bon résultat n’est à comptabiliser depuis la CAN remportée en 2019 en Égypte et la Coupe Arabe remportée par les locaux, deux ans après, en 2021 au Qatar.

Ces échecs ne laissent indifférents. Ils sont en effet nombreux ceux qui fustigent d’abord la gestion du sport roi en Algérie. C’est le cas notamment du célèbre commentateur sportif de beIN Sports, l’Algérien Hafid Derradji. Connu pour ses sortie médiatiques, ce dernier, a dans un post sur ses réseaux sociaux a descendu en flamme les responsables du football national à leur tête les responsables de la FAF et ceux qui « les ont imposés ».

Hafid Derradji tire à boulets rouges sur la FAF

« Celui qui s’est immiscé dans l’assemblée générale élective de la FAF pour imposer son favoris, sans prendre en considération la situation du football algérien et le besoin du changement, assume une grande part de responsabilité des échecs suivant », a en effet écrit Hafid Derradji. Le commentateur sportif de beIN Sports, a dans ce sens rappelé que les Verts sous la houlette de Djamel Belmadi restent sur deux échecs retentissant, l’absence de la Coupe du Monde Qatar-2022 et l’élimination du premier tour de la CAN-2021 au Cameroun.

Idem pour l’EN U23 éliminée de la CAN-2023 et des JO-2024, l’EN U20 éliminée de la CAN, l’EN U18 éliminée du premier tour des Jeux Méditerranés (Oran 2022) et enfin la sortie par la petit porte de l’EN U17 la CAN qui se poursuit en Algérie. « Je ne pense pas que le football algérien a déjà touché le fond en l’espace d’un an et demi. Cela nécessite une révolution sportive dans toutes les disciplines et sur tous les niveaux », a conclu Hafid Derradji qui ne cite, cependant aucun nom.