Quand Rafik Djebbour dévoile pourquoi a-t-on dit « Non » à Zidane en Algérie

Quand Rafik Djebbour dévoile pourquoi a-t-on dit "Non" à Zidane en Algérie 1

Le nom de la légende française, Zinedine Zidane reste toujours lié à l’Algérie. Né à Marseille de parents algériens et plus précisément de Béjaïa, « Zizou » avait la possibilité de jouer pour l’Algérie, mais il aurait été refusé par les responsables de la Fédération algérienne de football (FAF) et le défunt sélectionneur Abdelhamid Kermali pour une raison insolite.  

Champion du Monde en 1998 puis champion d’Europe deux années plus tard, Zinédine Zidane est considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du football. Il a certes marqué de son empreinte le football français, mais son nom est toujours resté lié à son pays d’origine l’Algérie. La légende du Real Madrid, Zidane aurait été ainsi proposé aux responsables du football en Algérie après le sacre africain des Verts en 1990, mais il aurait été refusé. C’est l’ancien joueur des Fennecs, Rafik Djebbour qui a pris la parole pour évoquer les raisons pour lesquelles on a dit « NON » à Zidane qui voulait jouer pour le pays de ses parents.

Djebbour dévoile les raisons

Dans une longue interview accordée à une chaîne grecque, l’ancien attaquant international algérien, Rafik Djebbour a répondu à une question a propos de la carrière internationale de Zinedine Zidane qui a représenté les Bleus. Selon lui, Zidane avait la possibilité de jouer pour les Verts après la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-1990) remporté par l’Algérie, mais les dirigeants de l’époque ainsi que l’ancien sélectionneur l’avaient refusé et le trouvaient « trop lent ».

« Ils ont dit qu’il était lent et comme lui, on en a 100 en Algérie, il a joué avec la deuxième sélection de l’équipe de France, alors qu’il voulait rejoindre l’équipe nationale. L’Algérie a gagné la Coupe d’Afrique, et puis nous avons eu des joueurs et ils n’ont pas choisi Zidane. Je ne pense pas que cela aurait été bon pour Zidane. Nous avons aussi été témoins de la guerre civile (Décennie Noire) . Notre pensée n’était pas le football. Nous avons eu des morts”, a déclaré Rafik Djebbour.