À moins de deux mois des prochaines échéances de l’équipe nationale d’Algérie, la nomination d’un nouvel entraîneur s’avère impérative. Ainsi, le nouveau coach aura l’opportunité de voir les joueurs et de tester des plans tactiques lors du tournoi amical du mois de mars.
Le président de la Fédération algérienne a tourné la page de Djamel Belmadi et s’est mis à la recherche d’un nouvel entraineur. Walid Sadi s’est fixé des critères clairs : un entraîneur de renommée mondiale ayant déjà conduit une équipe africaine au succès. Il doit de préférence, maitriser la langue française et avoir une bonne communication avec la presse. Sur le plan financier, les exigences du nouveau sélectionneur ne devraient pas dépasser les 100 000 euros par mois.
Walid Sadi est conscient des particularités du football africain, où les qualités requises diffèrent de celles des compétitions européennes. Si les joueurs évoluent majoritairement en Europe, le niveau tactique et technique des matchs africains reste distinct. L’entraîneur idéal doit donc posséder une bonne compréhension de cet environnement footballistique.
Hervé Renard bloqué par les JO de Paris
A titre d’exemple, l’entraineur français Hervé Renard coche plusieurs cases : expérience africaine avérée, connaissance du français et palmarès impressionnant. Sa carrière africaine, ponctuée de titres continentaux avec la Zambie et la Côte d’Ivoire, en fait un candidat sérieux. Cependant, son engagement avec l’équipe féminine de France pour les JO de Paris le rend indisponible avant le mois d’aoùt 2024.
Néanmoins, l’élimination de plusieurs équipes à la CAN ouvre la voie à de nouvelles opportunités. Des entraîneurs expérimentés pourraient être disponibles. La question est de savoir si l’un d’eux correspond aux besoins spécifiques de l’Algérie. Le processus de recrutement doit débuter en février pour éviter tout retard.