Le footballeur international algérien Youcef Atal, condamné à huit mois de prison avec sursis pour provocation à la haine, a décidé de faire appel de sa condamnation. Le joueur avait été reconnu coupable d’avoir partagé sur ses réseaux sociaux une vidéo incitant à la haine
Youcef Atal a fait officiellement appel de sa condamnation pour provocation à la haine, ce qui déclenchera un nouveau procès dans les prochains mois. Cette décision entraînera un nouveau procès en appel, avec des conséquences potentiellement importantes, à la fois sur le plan judiciaire et sportif. En appel, les avocats de Youcef Atal demanderont l’acquittement.
Cependant, le joueur risque une peine de prison ferme et une amende plus lourde. De plus, sur le plan sportif, une condamnation en appel pourrait entraîner une suspension prolongée par la Ligue de Football Professionnel et la possibilité de quitter son club actuel, l’OGC Nice.
Youcef Atal remet en cause la compétence de la justice française
Le verdict de ce nouveau procès sera donc très attendu, car il pourrait avoir des répercussions majeures pour le joueur, tant sur le plan personnel que professionnel. Les arguments avancés par la défense de Youcef Atal pour faire appel de sa condamnation concernent principalement la remise en cause de la décision du tribunal correctionnel de Nice. L’avocat de Youcef Atal, Maître Antoine Vey, a soulevé l’irrecevabilité du dossier en remettant en cause la compétence de la justice française.
Cette remise en cause de la compétence du dossier constitue l’argument principal de la défense pour contester la condamnation de Youcef Atal pour provocation à la haine. Mais il s’agira également, de l’intention du joueur qui avait supprimé la vidéo quelques minutes après l’avoir partagé. Ce qui démontre qu’il n’avait pas l’intention de propager un quelconque message.
Cette remise en cause de la compétence du dossier pourrait potentiellement constituer un élément clé pour la défense de Youcef Atal lors du nouveau procès. Il est important de noter que les détails spécifiques des éléments du dossier n’ont pas été fournis par les avocats.