Youcef Atal est auditionné actuellement, au tribunal correctionnel de Nice dans le cadre d’une affaire pour provocation à la haine. La controverse a éclaté après qu’il ait partagé une vidéo, provoquant un tollé et le conduisant à comparaître devant la justice ce lundi.
Lors de son audition, Youcef Atal a plaidé la légèreté, soulignant qu’il n’était qu’un joueur de football et qu’il n’avait aucune intention de s’impliquer dans la politique. Il a expliqué avoir partagé la vidéo sans la regarder jusqu’à la fin. L’international algérien dit être « motivé par la conviction que c’était un message de paix visant à atténuer les souffrances causées par la guerre ».
Le président du tribunal a questionné Atal sur les circonstances entourant le retrait de la vidéo et les excuses ultérieures. Interrogé sur la personne responsable de cette décision, le joueur a répondu que c’était le club et le directeur sportif qui l’avaient contacté, l’incitant ainsi à retirer la vidéo et à présenter des excuses sincères.
Atal n’a pas eu le reflexe de vérifier
Le président a ensuite soulevé la question du manque de vérification de l’auteur de la vidéo par Youcef Atal. Confronté à cette interrogation, le footballeur algérien a déclaré n’avoir pas eu le réflexe de rechercher des informations supplémentaires, se justifiant en expliquant qu’il avait partagé la vidéo invoquant la fin de la souffrance des personnes, sans se pencher davantage sur l’identité de l’auteur.
Dans ses explications devant le tribunal, Youcef Atal a insisté sur le fait qu’il n’avait aucune intention hostile en partageant la vidéo. Cependant, il a regretté de ne pas l’avoir visionnée intégralement, admettant ainsi une négligence dans son acte.