Youcef Atal arrêté en France : Riyad Mahrez prend la parole

Youcef Atal arrêté en France : Riyad Mahrez prend la parole

Le capitaine de l’équipe d’Algérie, Riyad Mahrez a réagi à l’arrestation de son compatriote, Youcef Atal en France. Mahrez a exprimé son soutien indéfectible à travers une publication sur les réseaux sociaux.

Quelques heures après la diffusion de l’information de l’arrestation et du placement en garde à vue de Youcef Atal, la capitaine des verts a réagi sur son compte Instagram. Le joueur d’Al Ahli en Arabie Saoudite, a publié une photo d’Youcef Atal, accompagnée du message « Force frérot » et de cœurs aux couleurs du drapeau palestinien (vert et rouge).

Le post de Riyad Mahrez n’est pas passé inaperçu, déclenchant une vague de solidarité parmi les internautes algériens. Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur soutien à Youcef Atal, l’appelant à quitter la France pour rejoindre le club d’Al Ahli SC, ou un autre club en Arabie Saoudite.

Youcef Atal soutenu par les internautes

Par ailleurs, de nombreux internautes ont affiché leur soutien à l’international algérien qui sera jugé ce vendredi. Youcef Atal est poursuivi pour « provocation à la gaine raciale » et risque jusqu’à 10 dans de prison. L’issue de cette affaire reste incertaine, mais le soutien de Riyad Mahrez et de nombreux internautes pourrait apporter du réconfort au joueur dans cette période difficile.

Pour rappel, l’international algérien de 27 ans évoluant à l’OGC Nice, a été suspendu jusqu’à nouvel ordre à partir du 18 octobre, par son club. Le 26 du même mois, la commission disciplinaire de la Ligue française de football a infligé une suspension de 7 matchs au joueur. Atal a fait objet pendant des semaines, d’un lynchage médiatique par des journalistes et des hommes politiques de l’extrême droite française.

Youcef Atal qui avait partagé en story une vidéo d’un prédicateur palestinien, l’a très vite supprimée. Le joueur algérien avait présenté ensuite, ses excuses affirmant qu’il n’avait pas eu l’intention de partager ce contenu mais que c’était une erreur involontaire.