La FIFA a annoncé que la Coupe du Monde 20230 se déroulera conjointement au Maroc, en Espagne et au Portugal. Mais des détails importants restent à régler, suscitant des inquiétudes au sein de l’équipe organisatrice marocaine.
Un siècle après la toute première Coupe du Monde qui s’est tenue en Uruguay en 1930, la FIFA a choisi de célébrer cet anniversaire en confiant l’organisation de trois matchs à l’Uruguay, au Paraguay et à l’Argentine. Mais c’est l’attribution des stades et des villes hôtes de l’édition 2030 qui alimente actuellement les discussions.
Selon la presse espagnole, la FIFA officialisera l’emplacement des stades et des villes hôtes l’année prochaine. Le stade Santiago Bernabéu, propriété du Real Madrid, a déjà été désigné comme le théâtre de la finale de la Coupe du Monde 2030. Les villes espagnoles de Madrid, Barcelone et Séville contribueront également en mettant à disposition leurs stades respectifs.
Un seul stade pour le Maroc
Du côté du Portugal, deux stades parfaitement équipés, situés à Lisbonne et à Porto, seront prêts à accueillir les matches. Cependant, le Maroc demeure en délibération quant au choix de ses villes hôtes. Le royaume chérifien n’aura droit qu’à un seul stade. Ce qui contrarie l’équipe organisatrice marocaine qui veut participer avec au moins, quatre stades.
La répartition des stades pour la Coupe du Monde 2030 se présente actuellement comme suit : 11 stades en Espagne, 3 au Portugal, et un seul au Maroc. Cette répartition déséquilibrée a soulevé des préoccupations au sein de la fédération Royale Marocaine de Football, qui réclame davantage de stades pour le pays hôte.
Selon les informations de « Marca », la FIFA a établi une exigence minimale de 40 000 spectateurs par stade. Les matchs d’ouverture et de clôture devront se jouer dans des stades d’une capacité de 80 000 personnes, tandis que les demi-finales ne devront pas accueillir moins de 60 000 spectateurs.