L’Algérie suspendue à l’international pour avoir refusé de soutenir l’homosexualité

L’Algérie suspendue à l’international pour avoir refusé de soutenir l’homosexualité

La Fédération algérienne de pétanque est suspendue à effet immédiat, de toutes les compétitions et les mandats en raison du rejet de l’homosexualité. La Fédération internationale de la pétanque a pris cette décision drastique en réponse à un incident lors de la Coupe du Monde des Jeunes Pétanque (moins de 18 ans et moins de 23 ans) qui s’est tenue à Oran du 15 au 25 septembre.

Cette décision a suscité de vives réactions au sein de la communauté sportive en Algérie. Dans son communiqué daté du 30 septembre, l’organisation internationale a salué l’excellente organisation du tournoi jeunesse qui s’est tenu en Algérie. Cependant, en parallèle, elle a choisi de suspendre la Fédération algérienne de pétanque en raison des incidents qui ont émaillé la cérémonie de remise des médailles.

Le communiqué officiel adressé à la Fédération algérienne de pétanque a souligné que cette dernière avait refusé de se conformer aux exigences de la Fédération internationale, qui imposait la visibilité des couleurs de l’arc-en-ciel en signe de soutien à la diversité sexuelle. La Fédération internationale a également noté que la Fédération algérienne justifiait son refus en ne reconnaissant pas la catégorie des personnes LGBTQ+ en raison des principes religieux.

L’Algérie suspendue de toutes compétitions et représentations

En conséquence, la Fédération internationale de la pétanque a décidé de suspendre les activités de la Fédération algérienne de pétanque et de geler les activités de tout membre algérien au sein des fédérations continentales. De plus, les athlètes algériens se voient interdire de participer à des compétitions futures, une sanction sévère qui soulève de nombreuses questions sur les conséquences de cette décision.

Cette décision de la Fédération internationale de la pétanque a suscité un débat intense dans le monde du sport et au-delà. Nombreux ceux qui estiment que les décisions religieuses et culturelles doivent être respectées, même si cela signifie ne pas reconnaître certaines catégories de personnes.