Adidas, Mobilis… Combien la FAF encaisse-t-elle de la part des sponsors ?

Adidas, Mobilis… Combien la FAF encaisse-t-elle de la part des sponsors ?

Djahid Zefizef quitte la présidence de la Fédération algérienne de football (FAF) sur un échec ; celui de se faire élire membre du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Ses détracteurs n’ont pas manqué d’énumérer tous les échecs du football algérien enregistré sous son règne, notamment le CHAN et les jeunes catégories de l’équipe d’Algérie.

Mais le désormais ex-président de la FAF ne veut visiblement pas quitter le bateau sur une note négative. Il a présidé son dernier Bureau fédéral mardi 25 juillet pour officialiser sa démission, mais aussi présenter un bilan de son année à la tête du football national, avec des éléments positifs, comme l’arrivée des nouveaux binationaux en équipe nationale à l’instar de Houssem Aouar, Badredine Bouanani, Rayan Aït Nouri, Fares Chaïbi et Jaouen Hadjam.

Mais le côté positif chez Djahid Zefizef est aussi financier puisqu’il cite aussi « la négociation d’un nouveau contrat avec l’équipementier Adidas pour la période 2023-2026 avec des montants de dotation (2,7 millions d’euros/an) et des avantages (en nature et en numéraire) et en royalties jamais atteints auparavant ». C’est pour dire que la santé financière de la FAF, c’est aussi lui.

« La signature d’une nouvelle convention de sponsoring avec la première entreprise du pays, à savoir le groupe Sonatrach pour un montant appréciable et proche de celui du partenaire majeur, Mobilis », ajoute également l’ex-patron du football algérien qui ne cite pas les montants alloués par la Sonatrach et Mobilis, contrairement à celui de l’équipementier Adidas. Ils seraient néanmoins aux alentours de 2 millions d’euros par an.

Enfin, pour dire que son passage à la tête de la FAF n’est pas fait que d’échecs, Djahid Zefizef parle en outre de la récupération de 7,5 millions de dollars de la FIFA, bloqués avant son arrivée et qui sont destinés à la mise à niveau du Centre technique national de Sidi Moussa, la réalisation d’un important pôle médical et le parachèvement du projet du Centre technique régional de Tlemcen.