L’entraîneur Youcef Bouzidi a réussi son défi de maintenir la JS Kabylie en Ligue 1 et assurer la survie du club parmi l’élite à une journée de la fin du championnat.
Ayant accepté une mission suicidaire en succédant à Miloud Hamdi à la barre technique de la JS Kabylie pour sauver le club de la relégation à 11 journées de la fin du championnat, Youcef Bouzidi a réalisé un parcours sans faute. En 10 matchs, il a réalisé 6 victoires à domicile et 4 matchs nuls en déplacement ce qui a permis au club le plus titré d’Algérie d’assurer son maintien parmi l’élite à une journée de la fin. Lors de la conférence de presse qu’il a animée à l’issue de la victoire de lundi dernier contre le NC Magra (2-0), Bouzidi a fait une drôle demande aux Kabyles. « Je veux prendre un bon couscous dans un village de la Kabylie», a demandé Bouzidi.
« En 2018, je n’avais demandé que ça »
Youcef Bouzidi a révélé au cours de cette conférence de presse que lorsqu’il avait sauvé la JS Kabylie de la relégation en 2018, il avait demandé aux dirigeants de l’époque de l’emmener dans un village de Kabylie pour prendre un couscous aux côtés des vieux. « Je n’avais demandé que ca, mais je n’avais pas mangé ce couscous. J’ai appris par la suite que les entraîneurs étrangers qui étaient venus s’étaient déplacés dans l’un des villages et ils avaient eu droit à un bon couscous. Maintenant si on ne m’invite pas, je me déplacerai seul pour me faire inviter », a-t-il indiqué avec un sourire sympathique.
« Si c’était un entraîneur étranger il aurait eu droit à tous les éloges »
Par rapport au travail qu’il a accompli depuis qu’il a pris l’équipe en main, Youcef Bouzidi a laissé entendre que si c’était un entraîneur étranger il aurait eu droit à tous les éloges. « Moi, j’ai un passeport algérien et je ne suis qu’un petit entraîneur, mais si c’était un entraîneur étranger il aurait eu droit à tous les éloges. Même le salaire ne serait pas le même », regrette-t-il.
السبيشل وان يوسف بوزيدي pic.twitter.com/PBRBnFuB0D
— El Capitano⭐ (@spuerlilo) July 10, 2023