Le feuilleton du Franco-algérien de l’Olympique Lyonnais, Rayan Cherki, et de son avenir international revient encore. Avec les nouvelles convoitises italiennes, l’Algérie doit doubler d’efforts voire même faire des concessions pour convaincre le joueur.
A l’issue du match ayant opposé, jeudi 23 mars, l’équipe d’Algérie à la sélection nigérienne pour le compte des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations, le patron de la FAF a été interrogé par la presse nationale sur les joueurs binationaux. « Il y a eu une approche méthodologique, une approche procédurière et il y a une complémentarité entre nous et le sélectionneur et nous avons réussi », a-t-il pour évoquer le ralliement des Aït Nouri, Chaïbi, Bouanani, Hadjam et Guitoun.
Un mercato XXL coté algérien qui n’empêche cependant pas la Fédération algérienne de tenter de convaincre d’autres binationaux. C’est notamment le cas de Rayan Cherki, l’étoile montante de l’Olympique lyonnais. À seulement 19 ans, le joueur intéresse trois pays à savoir l’Algérie, la France et l’Italie, qui veut mener une offensive pour convaincre le joueur. Un concurrent de taille qui complique les chances de la FAF. L’instance algérienne doit désormais mettre les bouchées doubles pour tenter de convaincre le joueur.
La FAF prête à faire des concessions ?
Face à cette situation, le sélectionneur national Djamel Belmadi serait ainsi prêt à faire des concessions, en accordant le temps qu’il faut au joueur pour trancher sereinement sur son avenir international, rapporte le quotidien compétition. Le média algérien précise que la partie algérienne compte également offrir les facilités et les garanties qu’il faut au joueur de venir lorsqu’il sera prêt. La FAF n’exercera aucune pression sur le joueur du moment qu’il n’a pas décidé. Ce dernier rêve d’ailleurs des JO 2024 à Paris avec la France. Si L’Algérie souhaite l’enrôler, elle devra donc attendre minimum deux ans.