Le président de la Fédération internationale de football (FIFA), l’Italo-suisse Gianni Infantino a été réélu à son poste à l’occasion du dernier Congrès de l’Instance mondiale qui a eu lieu dans la capitale rwandaise de Kigali. Candidat unique à sa propre succession, Gianni Infantino a évoqué à cette occasion la coupe du monde 2026 qui aura lieu au Canada, aux Etats-Unis et au Mexique.
En fait, le président de la FIFA a abordé l’idée de la nouvelle formule de la coupe du monde qui verra la participation, pour la première fois de l’histoire de la compétition, de 48 équipes, soit 50 % de plus que lors du mondial qatari de novembre/décembre 2022. Quelque peu critiquée, Gianni Infantino a tenu à expliquer cette option en citant notamment l’Algérie, non sans provoquer des réactions hostiles des supporters algériens.
« On a vu l’échec de l’Italie, de l’Égypte de Mohamed Salah, de la Suède et du Chili, sans oublier l’Algérie de Riyad Mahrez qui n’ont pas participé à la précédente Coupe du monde. Peut-être qu’avec 48 équipes, ces nations pourraient prétendre à une participation lors du prochain Mondial », a affirmé le président de la FIFA en marge du Congrès de l’Instance qu’il préside.
Cette déclaration a provoqué l’ire de milliers d’internautes algériens qui n’ont pas manqué de réagir sur les réseaux sociaux pour dire à Gianni Infantino que l’Algérie avait toute sa place à la Coupe du monde 2022 « si l’arbitrage était honnête » et si « la triche et la corruption n’ont pas gangréné les structures en charge du football ». Certains ont même appelé Infantino à renoncer au mondial à 48 équipes pour « démontrer que l’Algérie sera présente quand-même ».