Algérie – Le choix des carrières internationales des joueurs binationaux continue à alimenter le débat dans les médias et les réseaux sociaux. Le caractère sensible du sujet fait que le débat ne veut pas connaître de fin et prendre la forme d’un feuilleton qui compte des épisodes avec des révélations parfois fracassantes.
C’est le cas cette fois avec l’ancien président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua qui a apporté, sur Echourouk TV, un témoignage-choc sur le cas de l’actuel attaquant du Bétis Séville, Nabil Fekir, qui a fait ses classes du côté de Lyon. Raouraoua a évoqué l’époque où les premiers contacts avec le Franco-algérien ont eu lieu et où Fekir avait fait le choix de l’Algérie pour sa carrière internationale.
Aulas a fait pression sur Fekir
Pour Mohamed Raouraoua, c’est le président de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, qui a fait pression sur Nabil Fekir pour qu’il revienne sur sa décision de rejoindre les Fennecs. Le patron des Gones voulait plutôt favoriser l’équipe de France. Le journaliste de la chaîne III de la radio nationale, Maamar Djebbour, a confirmé la volteface de Nabil Fekir dans un témoignage pour la même chaîne TV.
Les révélations de Mammar Djebour
Dans le même reportage, le même Nabil Fekir a exprimé sa fierté d’être un Algérie et son rêve de jouer pour l’Algérie, mais il a fini par choisir l’équipe de France dans un timing époustouflant. Maamar Djebbour s’en souvient très bien. « Vendredi à 9h30, le président de la FAF m’appelle pour me dire que le cas de Fekir était réglé. Donc, nous avons donné l’info dans le flash de 10 heures en attendant d’en parler dans l’émission de 11 heures. Et juste avant 11 heures, le président m’appelle pour me dire que le dossier Fekir tombe à l’eau », se rappelle le journaliste de la chaîne III, estimant que c’est son entourage immédiat qui a pesé lourdement sur sa décision, comme son agent, Jean-Pierre Bernès et son président Jean-Michel Aulas.