CHAN 2023 : Quelle réponse de la CAF au forfait du Maroc ?

CHAN 2023 : Quelle réponse de la CAF au forfait du Maroc ?

La 7e édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2023) réservé aux joueurs locaux débutera vendredi 13 janvier au stade Nelson Mandela de Baraki, à Alger. Quatre stades sont désignés pour abriter les matchs des 18 sélections qualifiées à cette nouvelle édition de la compétition, en l’occurrence ceux de Baraki (Alger), Annaba, Constantine et Oran.

18 sélections participantes ? En fait, ce sont désormais 17 équipes qui prendront part après l’annonce par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) de l’absence de la sélection marocaine. Un boycott qui ne dit pas son nom pour des raisons en lien direct avec la rupture des relations diplomatique entre l’Algérie et le Maroc. C’est ce qu’on appelle impliquer une compétition sportive dans des considérations politiques, ce qui est contraire aux règlements de la FIFA et de la CAF.

Que fera la Confédération africaine de football (CAF) après ce faux bond du Maroc ? Il est vrai que l’absence du Maroc n’empêchera pas le CHAN 2023 de se tenir, mais elle causera tout de même des désagréments, notamment au groupe C dont les sélections (Ghana, Soudan et Madagascar) ne joueront que deux matchs au lieu des trois programmés en présence du Maroc.

Que fera la CAF

Plus grave encore, la raison pour laquelle la Fédération de Fouzi Lekjaa boycotte le CHAN 2023 semble être un prétexte pour ne pas participer pour d’autres raisons inavouées. Surtout que la réponse à sa requête de vol direct entre Rabat et Constantine ne dépend ni de la Confédération africaine, ni même de la Fédération algérienne. Elle relève d’une décision politique des autorités algériennes, pas vraiment concernées, sur le plan réglementaire, par le déroulement du CHAN 2023.

Beaucoup d’observateurs considèrent l’attitude du Maroc comme une tentative de saborder le bon déroulement du CHAN 2023, et ce, pour des raisons extra-sportives. C’est suffisant pour réclamer des sanctions contre la FRMF de Fouzi Lekjaa, même si ce dernier semble avoir de l’influence au sein de l’Instance africaine présidée par le Sud-Africain Patrice Motsepe.