Coupe du Monde : Campagne pour boycotter le maillot du Maroc

Coupe du Monde : Campagne pour boycotter le maillot du Maroc

La sélection marocaine entame sa participation à la coupe du monde 2022 avec son match de ce mercredi 23 novembre face à l’équipe de Croatie. Si les protégés de Walid El Regragui se préparent pour ce match et les deux suivants dans la sérénité au Qatar, au Maroc, un débat polémique s’est déclenché à cause de leur équipement Puma.

En effet, c’est la branche marocaine de la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS Maroc) ayant pour cible Israël et sa politique coloniale en Palestine, qui a lancé un appel au boycott du maillot de l’équipe nationale du Maroc fourni par l’équipementier allemand Puma. BDS Maroc accuse ce dernier d’être parrainé par la Fédération israélienne de football.

« Les concessionnaires exclusifs actuels et passés de Puma en Israël opèrent dans des colonies israéliennes illégales », affirme le mouvement BDS Maroc dans un communiqué, moins de 24 heures avant l’entrée en lice des Lions de l’Atlas en coupe du monde. « Nous aimons le football mais nous détestons l’apartheid », ajoute le mouvement de soutien à la Palestine occupée.

C’est avec la tenue de Puma que le Maroc affronte la Croatie

En fait, c’est avec cette tenue de l’équipementier controversé Puma que la sélection marocaine va affronter ce mercredi les coéquipiers de Modric. Cette polémique risque de prendre de l’ampleur au Royaume chérifien, mais atteindra-t-elle le quartier général des Lions de l’Atlas au Qatar ? Rien n’est moins sûr pour cette sélection que les hommes de Fouzi Lakjaâ, le puissant président de la Fédération marocaine de football, vont pour protéger par tous les moyens.

Il faut dire que les Marocains sont très divisés sur la campagne BDS, surtout après que leurs dirigeants sont allés jusqu’à rétablir leurs relations avec l’entité sioniste. Beaucoup soutiennent cette campagne, comme ils ont dénoncé la normalisation des relations avec Israël, mais d’autres ne veulent pas mélanger le sport et la politique, réclamant « le droit de profiter des matchs de football sans se soucier d’où vient le maillot de notre équipe ».