L’Algérie se voit proposer les services d’un Français accusé de racisme

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L’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille et du Mouloudia d’Alger, Bernard Casoni, a exprimé son intérêt pour le poste de sélectionneur de l’Algérie. Cette déclaration intervient au moment où la FAF est à la recherche d’un remplaçant de Balmadi.

Bernard Casoni n’est pas un inconnu en Algérie. Il a déjà entraîné le MC Alger en 2017 et en 2019, et le MC Oran en 2021. Son bilan sportif en Algérie reste mitigé, mais il garde un souvenir positif de son passage dans le pays : « J’ai gardé de très bon souvenirs de l’Algérie. Ça serait un honneur de coacher les Verts. J’ai fait des choses au Maghreb, je connais les locaux. J’ai des atouts que les autres n’ont pas, » a-t-il déclaré.

L’ancien entraineur de l’OM, en chômage depuis son limogeage d’Orleans en 2023, propose ainsi, ses services à la Fédération algérienne de Football. Le Français estime qu’il a les compétences et les atouts nécessaires pour prendre en main la destinée des Fennecs.

Limogé pour des accusations de racisme

Cependant, l’ambition de Casoni de diriger les Fennecs est assombrie par des accusations de racisme anti-maghrébin. En novembre dernier, il a été limogé par l’US Orléans suite à des propos racistes qu’il aurait tenu envers plusieurs de ses joueurs d’origine maghrébine, dont des Algériens.  L’entraîneur français a nié les accusations de racisme, admettant avoir tenu des « propos déplacés », mais affirme être « tout sauf raciste ».

De son coté, la Fédération algérienne de football (FAF) se trouvera face à un dilemme, si elle se penche sur la piste Casoni. Il s’agit d’un entraîneur expérimenté qui connaît bien le football algérien, mais son profil controversé pourrait entacher l’image de l’équipe nationale. La FAF devra prendre en compte l’avis des supporters et des autorités algériennes avant de prendre une décision.