La sélection algérienne a été tenue en échec, lundi 15 janvier, par son homologue angolaise à l’occasion du match de la première journée de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2024) qui se tient du 13 janvier au 11 février en Côte d’Ivoire. Le match des Fennecs contre les Palancas Negras qui a eu lieu au Stade de la Paix de Bouaké, était à la portée de l’Algérie et les protégés de Djamel Belmadi n’ont pas pu profiter de la faiblesse de leurs adversaires du jour pour prendre les trois points du match.
C’est ce détail qui a provoqué une grande déception chez les supporters des Verts mais aussi les journalistes algériens, qu’ils soient en Côte d’Ivoire ou en Algérie. Mais il faut dire que la réaction des médias et des journalistes a été très virulente à l’égard du sélectionneur national Djamel Belmadi et du capitaine de l’équipe, Riyad Mahrez. Des critiques qui ont flirté pour certaines avec la diatribe puisque certains confrères ne prennent plus de gants quand il s’agit de débattre des actions de Belmadi.
Belmadi ferme les portes aux journalistes
Et comme il fallait s’y attendre, le sélectionneur national n’est pas content de la réaction des médias algériens au résultat face à l’Angola. Des sources au sein de la délégation algérienne ont fait savoir à l’envoyé spécial de la chaîne Al24 News que Djamel Belmadi était en colère contre les médias suite à leur réaction. D’ailleurs, en représailles, il a décidé, selon la même source, de fermer les portes de l’entraînement de ce jeudi aux médias. Du véritable tac-o-tac de la part du sélectionneur national.
#بواكي | الناخب الجزائري غير راض عن تفاعل الإعلام مع نتيجة لقاء #أنغولا pic.twitter.com/okPd6hGjRF
— AL24news – قناة الجزائر الدولية (@AL24newschannel) January 18, 2024
Est-il utile de préciser que les critiques qui ont ciblé Belmadi et ses joueurs étaient plutôt prématurées puisque les Fennecs sont encore en lice dans cette CAN 2024 et, en lieu et place de critiques acerbes, ils ont plutôt besoin de soutien, particulièrement à la veille de ce deuxième match face au Burkina Faso. C’est ce que pense certains observateurs qui n’ont pas manqué de s’exprimer sur les réseaux sociaux pour faire savoir que le bilan doit être fait après le retour de l’équipe en Algérie et non auparavant.