Sofia Benlemmane, supportrice de l’équipe d’Algérie de football, a été expulsée de Côte d’Ivoire le 16 janvier 2024, après avoir publié une vidéo dans laquelle elle qualifiait le pays de « misérable » et les Ivoiriens de « primitifs ».
La vidéo, qui a été largement partagée sur les réseaux sociaux, a suscité une vive indignation en Côte d’Ivoire. De nombreux internautes ont dénoncé les propos racistes et insultants de Sofia Benlemmane. Face à la pression populaire, les autorités ivoiriennes ont décidé d’expulser la jeune femme. Elle a été arrêtée dans son hôtel et transférée vers la ville d’Abengourou, où elle a été expulsée vers l’Algérie.
Cette décision fait suite à la diffusion virale de la vidéo de la youtubeuse algérienne, suscitant des appels insistants aux autorités pour son renvoi. Les autorités ivoiriennes et algériennes ont rapidement réagi en mettant en œuvre son expulsion. Sofia Benlemmane a provoqué une réaction en chaîne, incitant les autorités ivoiriennes à envisager des procédures légales.
À noter que Sofia Benlemmane avait déjà fait l’objet d’une arrestation en novembre 2022 en Gambie, accusée de harcèlement envers l’arbitre Bakary Gassama, dans le cadre d’une enquête présumée visant à prouver une conspiration contre l’équipe algérienne lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2022 au Qatar.
Sofia Benlemmane a provoqué un tollé
Pour rappel, la controverse autour de cette expulsion découle des propos incendiaires tenus par Sofia Benlemmane dans la vidéo, où elle dépeint la Côte d’Ivoire comme un pays plongé dans une « misère pire que la préhistoire ». Ses commentaires condescendants ont été largement critiqués en Afrique, notamment sur la plateforme X, soulignant l’aspect raciste de ses déclarations. Les réactions virulentes en ligne provenant d’internautes ivoiriens et d’autres parties du continent reflètent le profond ressentiment suscité par les remarques méprisantes de la youtubeuse. Ces réactions dénoncent la persistance du mépris et de la condescendance envers les pays africains dans certains esprits.