La Confédération africaine du football fait encore parler d’elle, mais pas nécessairement pour les bonnes raisons. Une polémique éclate autour du traitement spécial accordé au Maroc, soulevant des questions sur l’équité et la transparence dans l’organisation de la CAN 2024.
Le Maroc, censé affronter le 11 janvier prochain, la Sierra Leone dans un match de préparation à la CAN 2024, a surpris nombre d’observateurs en choisissant de jouer sur le terrain du stade Laurent Pokou de Sand Pedro avant même le début du tournoi. Cette décision, qui semble être un passe-droit accordé au Maroc par le comité d’organisation, soulève des interrogations sur les critères qui régissent le choix des lieux de préparation et sème le doute quant à l’intégrité de la compétition.
L’une des questions les plus pressantes concerne l’autorisation accordée par la Confédération africaine de football (CAF) au Maroc pour jouer sur le terrain de San Pedro, qui accueillera plusieurs matchs de la phase de groupes de la CAN 2024. Cette approbation soulève des inquiétudes quant à la neutralité des décisions du comité d’organisation de la CAN, remettant en question la confiance que les équipes participantes peuvent avoir dans l’équité des organisateurs.
CAF – Maroc La polémique enfle
La polémique prend une dimension particulière en raison du choix du lieu de préparation du Maroc. Jouer sur le terrain principal, qui plus est sur un terrain qui sera le théâtre de ses matchs officiels de la phase des groupes lors de la CAN, semble accorder un avantage indéniable au Maroc. Un avantage dont aucune autre équipe ne peut bénéficier.
La CAF doit maintenant faire face à des questions cruciales quant à la transparence de ses décisions et à la justification de ce privilège accordé au Maroc. Les amateurs de football et les observateurs du continent africain attendent des explications claires sur les critères qui ont présidé à cette autorisation exceptionnelle.
Cette controverse entourant le passe-droit offert au Maroc avant la CAN 2024 soulève des questions plus importantes sur l’éthique et l’équité dans le monde du football africain. Alors que le continent se prépare à célébrer cet événement sportif majeur, il est essentiel que les instances dirigeantes de la CAF agissent de manière transparente et cohérente, afin de préserver l’intégrité et la réputation de la Coupe d’Afrique des Nations.