Le sélectionneur du Maroc Walid Regragui a émis des déclarations qui ont suscité la controverse, certains percevant une critique voilée envers Djamel Belmadi, entraineur de l’équipe d’Algérie. Dans ses déclarations, Regragui s’est moqué des équipes qui jouent des matchs amicaux face à des nations mal classées, afin d’obtenir des meilleurs résultats.
Walid Regragui affirme que jouer contre des adversaires de haut niveau, même en encaissant des défaites, est essentiel pour le développement de l’équipe. Depuis son arrivée à la tête de l’équipe nationale du Maroc, Regragui souligne que l’équipe a affronté environ 17 à 18 adversaires, dont sept font partie du top 10 mondial. Cette démarche, selon lui, représente une expérience sans précédent dans l’histoire du football marocain. Les confrontations, notamment avec la Croatie à deux reprises, ont été des défis majeurs.
En un an et demi, le Maroc a fait le choix délibéré de se confronter aux équipes de haut calibre, sachant pertinemment que cela pourrait se traduire par des défaites et des buts encaissés. Walid Regragui souligne qu’opter pour des matchs amicaux contre des équipes mal classées aurait pu permettre de préserver une fiche invaincue et d’éviter d’encaisser des buts. Cependant, il insiste sur le fait que cela n’aurait pas révélé la véritable compétitivité et le niveau de l’équipe. « On joue contre le top mondial, bien qu’on va perdre des matchs. Moi aussi je pourrais aller jouer contre des 50e ou 60e au classement FIFA et dire ensuite qu’on est invaincus depuis je ne sais combien de matchs, » a-t-il lancé.
Regragui et Belmadi ont deux approches différentes
Or, l’évaluation authentique du niveau de l’équipe nécessite selon Regragui de se mesurer aux meilleures équipes mondiales. Ce choix stratégique de jouer contre les meilleures formations a, selon lui, renforcé la compétitivité et l’expérience de l’équipe sur le terrain au cours de cette période d’un an et demi.
Les déclarations de Regragui ont été interprétées par certains, comme une attaque indirecte à Djamel Belmadi, qui privilégie des matchs plus abordables pour préserver des statistiques flatteuses. Cependant, les paroles de Regragui, loin d’être une attaque, semblent plutôt mettre en lumière deux visions contrastées de préparation des équipes, l’une axée sur la préservation de la fiche et l’autre sur la recherche de la compétitivité à travers des défis de haut niveau.