La relation tendue entre Djamel Belmadi et les journalistes algériens ne cesse de s’aggraver, atteignant un nouveau sommet lors de la dernière date FIFA du mois de novembre. Ce n’est pas la première fois que l’entraîneur Djamel Belmadi entre en conflit avec les journalistes algériens, cela s’est répété à plusieurs reprises depuis qu’il a pris en charge l’équipe en 2018.
Jamais un entraîneur de l’équipe d’Algérie n’a été aussi en désaccord avec les journalistes que Djamel Belmadi. À chaque conférence de presse, la situation dégénère en altercations avec la presse. Actuellement, plusieurs journalistes refusent même de couvrir ses interventions en raison de son « arrogance » et de « son manque de respect » envers les journalistes algériens.
Curieusement, Djamel Belmadi n’a jamais adopté cette attitude avec les journalistes ou les médias étrangers. Cette disparité de comportement soulève des questions sur les raisons de cette relation tumultueuse exclusivement avec la presse nationale.
Cette situation pose un problème pour l’image de l’équipe nationale, car la communication entre l’entraîneur et les médias est cruciale pour maintenir un soutien public positif. Les fans sont en droit de s’interroger sur l’impact de ces conflits récurrents sur la cohésion et la performance de l’équipe.
Djamel Belmadi doit réévaluer son approche envers la presse nationale
Une récente confrontation avant sa conférence de presse après le match contre la Somalie, démontre cette relation tendue. Cette fois-ci, le motif était le « son de téléphone » perturbateur dans la salle de presse du stade Nelson Mandela à Alger. Djamel Belmadi a commenté le bruit du téléphone en disant : « Après cinq ans et demi, cela devient épuisant, peu importe ce que je vous dis (se référant à la demande de fermer les téléphones), vous ne comprenez pas, vous aimez le chaos. »
C’est ainsi que Belmadi a choisi de traiter les journalistes algériens. Il a ensuite déclaré : « Je ne pourrai plus assister à ces conférences de presse à partir de maintenant, c’est ce que vous voulez. » Mais alors que les journalistes ont répondu en indiquant que le téléphone qui a sonné n’appartenait pas à un journaliste, Belmadi a bizarrement, campé sur sa position au lieu de présenter ses excuses pour ce malentendu, en répliquant : « Je ne suis pas un agent de sécurité pour savoir qui parmi vous est journaliste et qui ne l’est pas à l’intérieur de la salle. »
En fin de compte, il devient impératif pour Djamel Belmadi de réévaluer son approche envers la presse nationale et de chercher des moyens constructifs de collaborer. Une communication ouverte et respectueuse est essentielle pour maintenir l’harmonie et le soutien nécessaires pour mener l’équipe vers le succès sur la scène internationale. À l’opposé, une élévation du niveau chez certains journalistes est cruciale pour garantir une couverture informative et éthique. Les journalistes algériens devraient se concentrer sur couverture mâture et éviter un sensationnalisme débridé dont sombre la majorité des médias sportifs algériens.