La désignation du Maroc comme pays hôte de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 par la Confédération africaine de football (CAF) suscite de nombreuses réactions. Il apparaît clairement que cette décision avait été prise en coulisses bien avant le dépôt des candidatures, soulevant des questions sur le processus de sélection de l’organisateur de ce prestigieux tournoi.
Les concurrents du Maroc à l’organisation de la CAN 2025 ont tous retiré leurs candidatures. L’Algérie, la Zambie, le Nigeria et le Bénin ont refusé d’être les dindons de la farce. Le retrait de tous les candidats à cette compétition a jeté le discrédit sur cette attribution mettant la CAF dans une situation embarrassante.
L’histoire de la CAN 2025 a été marquée par des intrigues et des manœuvres en coulisses. En effet, les jeux étaient déjà faits avant même que les candidats ne déposent leurs dossiers. La CAF avait décidé de confier l’organisation de la CAN 2025 au Maroc bien avant le retrait de ses concurrents, dont l’Algérie, la Zambie, et la candidature commune du Nigeria et du Bénin.
Le président de la CAF, Patrice Motsepe, a annoncé la désignation du Maroc en tant que pays hôte lors d’une conférence de presse au Caire. Cette décision a été accueillie avec scepticisme par de nombreux observateurs, en particulier ceux qui ont suivi de près le processus de candidature. Il semble que les autres pays candidats aient rapidement compris que le Maroc était favori, ce qui les a poussés à se retirer de la course.
La Maroc va-t-il tenir ses engagements ?
Il faut rappeler que le Maroc avait déjà été choisi pour accueillir la CAN en 2015, mais avait demandé un report en raison de l’épidémie d’Ebola. Finalement, la CAF avait retiré cette attribution au Maroc et disqualifié son équipe de la compétition. Cette histoire avait laissé des séquelles et suscité des suspicions quant à la capacité du Maroc à tenir ses engagements.
Les raisons du retrait des concurrents, en particulier de l’Algérie, restent floues pour certains, mais il est de plus en plus évident que l’issue du processus de candidature était prévisible. Il était clair pour les responsables algériens que la CAF avait déjà pris position en faveur du Maroc depuis octobre 2022.