La Fédération algérienne poursuivie en Suisse ?

La Fédération algérienne poursuivie en Suisse ?

Meziane Ighil voit son dernier recours rejeté par le TARLS, tribunal algérien de résolution des litiges du sport. Il ne reste donc, au candidat à la présidence de la Fédération algérienne de football qu’un recours au TAS pour contester cette décision.

Le tribunal algérien de résolution des litiges du sport a mis fin aux espoirs de Maziane Ighil de briguer la plus haute fonction du football algérien. Ce mardi 19 septembre, le TARLS a rejeté l’appel interjeté par Meziane Ighil, confirmant ainsi la décision de la Commission électorale de la FAF. Cette décision a été motivée par le fait que Meziane Ighil ne remplissait pas les conditions nécessaires pour se présenter à la présidence de la FAF, en l’occurrence mandatement non conforme.

Meziane Ighil avait contesté cette décision en premier lieu auprès de la Commission de recours de la Fédération algérienne (FAF). Cette dernière a également rejeté son appel et celui de l’autre candidat Abdelkrim Madouar, scellant ainsi le sort de leur candidature. Cependant, la réaction des deux candidats à ce rejet a été différente.

Meziane Ighil n’a pas l’intention de se retirer

Meziane Ighil a vivement contesté la décision de la Commission de la FAF, affirmant que son dossier était complet et qu’il remplissait toutes les conditions requises pour se porter candidat à la présidence de la Fédération algérienne. Il a maintenu sa position et n’a pas l’intention de se retirer de la course présidentielle.

En revanche, Abdelkrim Madouar a accepté la décision de la Commission, préférant se retirer de la course pour se concentrer sur son poste de président de la Ligue Professionnelle de Football, d’autant plus que son dossier avait été rejeté en raison de l’absence d’un diplôme universitaire.

A noter qu’une décision prise par le TARLS n’est pas éligible à un recours auprès de la FIFA, mais auprès du TAS de Lausanne. Meziane Ighil dispose ainsi, d’un délai pour déposer un appel auprès du tribunal arbitral du sport. L’avenir de la FAF se dessine désormais avec une seule option, celle de Walid Sadi, qui tentera de relever les défis qui attendent le football algérien dans les années à venir.