Lors de l’émission After Foot de ce dimanche soir depuis Alger, Daniel Riolo s’est penché sur la situation actuelle de Djamel Belmadi à la tête de l’équipe nationale algérienne. Suite aux critiques récentes essuyées par le sélectionneur national, le chroniqueur chez RMC a pris du recul en considérant que ce qui se passe avec Belmadi « est assez banal finalement ».
Daniel Riolo a relativisé les pressions que subit le sélectionneur algérien en se penchant sur les défis qui se posent à lui. Il s’est interrogé : « Comment gérez-vous le succès ? Comment faites-vous cela dans un pays où la joie et la passion sont si exacerbées ? » Il souligne ainsi, la complexité de la tâche de Belmadi, confronté à des attentes élevées de la part des supporters algériens.
Daniel Riolo a ensuite partagé son point de vue sur la fixation d’objectifs pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Il a exprimé sa réserve envers cette façon de voir les choses. Selon lui, l’objectif est une idée plutôt simpliste.
Daniel Riolo s’oppose à l’idée des objectifs
« Pour moi, ce n’est pas une bonne chose de fixer un objectif pour la CAN, car ça ne veut rien dire. Imaginons te trier en 1/8 de finale face à une grosse équipe, dans un grand match, avec de belles choses démontrées, c’est un échec ? A l’inverse, tu peux te retrouver en finale avec un parcours très facile, en n’ayant rien montré. Donc pour moi c’est une connerie cette affaire d’objectifs, » a-t-il déclaré.
Daniel Riolo met par ailleurs en évidence, la pression qui pèse sur les épaules de Djamel Belmadi en tant que sélectionneur et le dilemme auquel il est confronté dans un contexte où les attentes sont trop élevées. Il souligne que les fans de football en Algérie ont une grosse passion pour leur équipe nationale.