En présence du Roi du Maroc : La CAF prête à jouer un très mauvais tour à l’Algérie ?

En présence du Roi du Maroc : La CAF prête à jouer un très mauvais tour à l'Algérie ? 1

Cela risque de déplaire aux millions de supporters algériens qui attendent la décision de la Confédération africaine de football (CAF) sur le pays appelé à accueillir la CAN 2025, après son retrait de la Guinée annoncé le 30 septembre 2022. La 35e Coupe d’Afrique des nations devrait se tenir au Maroc si l’on prend en compte la lettre de la CAF adressée au roi, Mohammed VI.

En effet, c’est une missive qui laisse penser que l’Instance footballistique africaine a déjà choisi le Maroc pour accueillir la 35e édition de la CAN qui doit avoir lieu en juin/juillet 2025. Une missive envoyée par le secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba au roi du Maroc, Mohammed VI et au président du Rwanda, Paul Kagame que la CAF a choisi d’honorer pour leurs « réalisations exceptionnelles » dans le sport en général et dans le football en particulier.

Le roi du Maroc honoré

En l’honneur des deux Chefs d’Etat, la CAF entend organiser une cérémonie de remise de ces Prix le 14 mars à Kigali, la capitale du Rwanda. Mais ce qui a tiqué dans l’esprit des supporters algériens, c’est la coïncidence de cette date et du lieu, avec la tenue du Congrès de la FIFA programmé pour le 16 mars à Kigali aussi et qui vise à réélire pour un nouveau mandat, le président Gianni Infantino.

La CAN 2025 au Maroc ?

En fait, cette situation fait dire à des observateurs que c’est la meilleure façon de réunir les conditions favorables à l’annonce de la décision d’attribuer l’organisation de la CAN 2025 au Maroc. C’est ce que pensent les observateurs de la scène footballistique africaine ainsi que les supporters algériens dont le pays est aussi candidat à l’accueil de cette édition de la CAN.

Et dans ce cas, la CAF confirmera les prédictions du journaliste algérien de BeIN Sport Hafid Derradji qui affirmait, il y a quelques mois déjà, que la CAN 2025 allait se tenir au Maroc grâce au travail de coulisses mené par le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa. Et que, donc, la procédure de soumission des candidatures était seulement de la poudre aux yeux.