JS Kabylie : Yazid Yarichan a-t-il définitivement montré ses limites ?

JS Kabylie : Yazid Yarichan a-t-il définitivement montré ses limites ? 1

A quelques petits jours de la fin du mercato hivernal, l’avenir de la JS Kabylie  est toujours incertain, vu sa peu reluisante avant-dernière place au classement de Ligue 1. Le président du club Yazid Yarichan qui a fait des annonces à propos de discussions avec des joueurs et d’éventuels recrutements a-t-il montré ses limites en tant que premier responsable du club kabyle ?

En effet, le boss canari est la cible d’un nombre important des supporters de la JSK, et pas seulement les partisans de l’ex-président Cherif Mellal. Aujourd’hui, même ceux qui l’ont soutenu contre Mellal ne croient plus en les capacités de Yazid Yarichan de sauver la JS Kabylie de la relégation à la fin de la saison actuelle, notamment après l’échec de son action durant ce mercato d’hiver.

JSK : Mercato jusqu’à présent raté

Il est vrai qu’en matière de mercato, Yazid Yarichan a connu un flop monumental, après notamment son échec à faire signer au moins trois joueurs. Le premier est le défenseur international algérien, Djamel Benlamri, évoluant au sein du club saoudien d’Al Khaleej. Le président de la JSK n’a pas réussi à convaincre l’ex-Lyonnais qui vient de signer avec le club marocain du Wydad de Casablanca.

Il en est de même pour le milieu de terrain de l’Entente de Sétif (ESS), Ahmed Kendouci qui a préféré quitter les Hauts plateaux pour un contrat dans la capitale, au sein du doyen des clubs, en l’occurrence le MC Alger. Le milieu défensif d’Al Ismaïly égyptien a également tourné le dos à Yazid Yarichan optant, lui aussi, pour le Mouloudia d’Alger, au détriment de la JSK.

Les supporters de plus en plus contre la direction

Cette série d’échecs vient conforter les supporters qui pensent que Yazid Yarichan est incapable de gérer un club comme la JSK. Et il n’est pas question ici de ceux qui rêvent du retour de Cherif Mellal, mais ils sont de plus en plus nombreux à réclamer le départ de la direction actuelle, notamment à la faveur de l’arrivée de Mobilis aux affaires.