Dans sa recherche d’un successeur à Djamel Belmadi à la tête de la sélection algérienne, la Fédération algérienne de football (FAF) pourrait vouloir trop faire pour réussir la succession de l’ancien « ministre du bonheur », parti après l’élimination prématurée de l’équipe d’Algérie de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2024) qui se poursuit encore en Côte d’Ivoire. Certaines indiscrétions suggèrent que la FAF a déjà commencé par des exigences étranges à imposer au futur sélectionneur national.
En effet, selon des sources proches de l’Instance présidée par Walid Sadi, il y a cinq conditions que la FAF poseraient au futur dirigeant de la barre technique des Fennecs. Des conditions qui laissent penser que les pensionnaires de la maison de Dely Brahim veulent en finir avec une certaine réalité en vigueur du temps de Djamel Belmadi.
La FAF pose ses conditions
En fait, la Fédération algérienne tente d’imposer des missions précises à celui qui reprendra le poste de Djamel Belmadi. Il s’agit de promouvoir la formation et le développement des joueurs locaux, superviser et contribuer à la formation des entraîneurs locaux, superviser le championnat national, participer aux réunions de travail avec les représentants des clubs du championnat local et participer au développement de l’équipe nationale locale. Rien que cela.
Y a-t-il un sélectionneur national de quelque niveau que ce soit qui acceptera de se lancer dans une aventure aussi hasardeuse ? Rien n’est moins sûr. Mais à travers ces conditions, l’Instance footballistique nationale voudrait surtout faire comprendre au successeur de Belmadi de résider en Algérie et de ne pas faire comme son prédécesseur qui a préféré rester chez lui à Doha.
Il faut être sûr qu’aucun technicien sérieux n’accepterait de telles conditions, à moins que ces conditions ne sont qu’un message précis destiné à des personnes précises. Et dans ce genre de correspondances « souterraines », le pauvre supporter algérien n’est pas capable de comprendre les tenants et les aboutissants.