Les deux matchs amicaux de l’Algérie avant la CAN 2024, face au Togo et au Burundi, ont révélé une lacune chez les Fennecs : la défense. Tant un joueur du Burundi que le sélectionneur du Togo ont pointé du doigt ce secteur du jeu, jugée fébrile.
Dierrick Mukumbo, défenseur du Burundi, aligné face à l’Algérie, a salué la bonne forme de l’équipe algérienne lors du dernier match. Cependant, il a mentionné la fragilité de la défense algérienne, notant des opportunités manquées malgré des moments favorables devant les buts.
Le sélectionneur du Togo a également émis une mise en garde, reconnaissant les qualités de l’équipe algérienne tout en soulignant un aspect à améliorer. Selon lui, la charnière centrale des Verts est perfectible, montrant des signes de vulnérabilité lors des matchs sous pression.
Une faiblesse à corriger avant la CAN 2024
Un conseil bienveillant pour l’équipe algérienne pour travailler sur ce point spécifique. En effet, malgré une certaine cohésion dans l’équipe, des progrès sont nécessaires au niveau de la défense centrale. L’international algérien Ahmed Touba a révélé d’ailleurs, que l’entraîneur Djamel Belmadi se concentre particulièrement sur les balles arrêtées pour renforcer la défense. Selon ses déclarations, Belmadi a souligné que 50% des buts encaissés par l’équipe proviennent de phases arrêtées, et cela a été une priorité dans les sessions d’entraînement.
Malgré le retour de blessures des joueurs titulaires et le travail spécifique, la défense algérienne a montré encore des signes de fragilité. En effet, l’équipe nationale doit travailler davantage ce secteur pour espérer aller le plus loin possible dans cette CAN ivoirienne. Parce que malgré que les verts n’aient encaissé aucun but au cours des trois derniers matchs, tous joués à l’extérieur, il est essentiel de noter que cette réussite doit être relativisée en considérant la qualité relative des adversaires.