Les origines algériennes de Karim Benzema font toujours parler. Le débat sur l’attachement des joueurs d’origine algérienne qui choisissent de représenter d’autres nations fait toujours rage. L’ancien international algérien, Halim Ben Mabrouk, a récemment ravivé cette controverse en déclarant que Karim Benzema, qui a opté pour jouer en équipe de France plutôt qu’en équipe d’Algérie, « est plus algérien » que de nombreux Algériens.
Pourtant, cette étiquette de « fils de harki » persiste, même à l’ère moderne. De nombreux joueurs binationaux hésitent à choisir l’Algérie comme sélection nationale et sont souvent traités de « fils de harkis » par les supporters sur les réseaux sociaux. Cette stigmatisation continue, même aujourd’hui, suscitant des débats et des désaccords parmi les fans.
Interrogé par le site Afrikfoot sur la dualité culturelle et identitaire pour de nombreux binationaux qui choisissent de jouer pour la France au détriment de l’Algérie, Halim Ben Mabrouk s’interroge d’abord : « Dans ce cas, Karim Benzema aussi est un fils de harki ? » Avant de répondre, « il est plus Algérien que n’importe qui d’entre nous », affirme-t-il.
Benzema n’a jamais renié ses origines algériennes
Pour l’ancien international algérien cette étiquette de « fils de harki » que certains collent aux joueurs binationaux qui choisissent de représenter le pays de leur naissance au lieu de l’Algérie, est non seulement injuste, mais elle est également contreproductive. Elle crée des divisions au sein de la communauté algérienne et ne fait que renforcer les stéréotypes.
Halim Ben Mabrouk explique que Karim Benzema est un excellent exemple de la complexité de cette question. Le joueur a réalisé une brillante carrière, évoluant dans de grands clubs européens, mais cela ne signifie pas qu’il a renié ses origines algériennes. Au contraire, il a montré son attachement à ses racines tout en représentant la France sur la scène internationale.