L’international algérien Youcef Belaili, n’a pas encore trouvé de club preneur. Et il est en grande partie, responsable de cette situation. Alors que la plupart des championnats européens commencent en août, le joueur voit ses chances de trouver un nouveau club se minimiser.
Comme à chaque Mercato, le marché des transferts bat son plein, des joueurs changent de clubs, d’autres rempilent mais il y a quelques exceptions. Certains restent sans club et ont du mal à trouver une nouvelle équipe. C’est notamment le cas de Youcef Belaili.
L’ailier algérien reste sans contrat depuis la fin de la saison dernière après sa rupture de bail avec le club corse AC Ajaccio. A quelques jours de la reprise des championnats, le temps presse pour le champion d’Afrique 2019, mais Belaili ne semble pas être pressé de rejoindre une nouvelle équipe.
Selon les informations en notre possession, le numéro 8 des verts vient d’être recalé par le club égyptien le Zamalek. La raison, le joueur avait exigé un salaire annuel de 730 000 euros, que le club cairote a refusé de lui accorder. Ainsi, Belaili rate encore, une belle occasion de relancer sa carrière.
Belaïli devra prioriser le coté sportif
En Algérie, des clubs comme le MC Alger et le CR Belouizdad ont également, manifesté leurs intérêts mais les attentes salariales du joueur dépassent les capacités financières des clubs algériens. Pour plus d’un, si Belaili veut retrouver la compétition, il devra revoir à la baisse ses attentes salariales. Le joueur devra prioriser le côté sportif pour espérer retrouver sa place au sein de l’équipe nationale d’Algérie. L’attaquant a été écarté du dernier rassemblement de la sélection et son retour chez les verts dépendra de son niveau de compétitivité.
Pire encore, le joueur se trouve sous la menace de la Fédération internationale de football (FIFA) en raison de son départ précipité de l’AC Ajaccio. Youcef Belaili devra payer les indemnités de départ à son ancien club. Faute de quoi, il n’aura pas l’autorisation de signer dans un autre club.