L’USM Alger a décroché sa première étoile africaine grâce à son entraîneur Abdelhak Benchikha. Ce dernier a mené son équipe à la victoire dans la Coupe de la confédération africaine (CAF), samedi dernier.
Invité sur la chaîne sportive El-Heddaf TV, l’entraîneur de l’USM Alger a évoqué plusieurs sujets. Il a notamment parlé de son expérience à la tête de la sélection algérienne en 2010, où il avait succédé à Rabah Saàdane. Benchikha avait été limogé après l’amère défaite concédée à Marrakech face au Maroc (4-0).
Benchikha met un croix rouge sur la sélection algérienne
L’actuel entraîneur des Rouge et Noir de Soustara n’est pas prêt d’oublier cette mésaventure au point de mettre une croix rouge sur la selection. « Je suis Algérien et j’aime l’Algérie au point que ne vous ne pouvez pas l’imaginer, mais je ne prendrai plus jamais la sélection algérienne, même si on m’offre un pont d’or », a-t-il déclaré.
De retour en Algérie après 20 ans passées à l’étranger, où il avait entraîné plusieurs clubs au Maroc et en Tunisie, Abdelhak Benchikha pense qu’il était « lésé en Algérie« . Il tient à prendre la défense des entraineurs algériens qui sont, selon lui, très compétents, mais marginalisés par les responsables des clubs. « Il est temps de réhabiliter l’entraîneur local. Je suis convaincu que plusieurs entraîneurs du cru sont meilleurs que moi, sauf qu’ils sont lésés. Moi-même, je me suis senti lésé lorsque j’ai travaillé en Algérie ».
À propos de son avenir à la tête de la barre technique de l’USM Alger, Benchikha n’écarte pas l’idée de poursuivre son aventure avec les Rouge et Noir, la saison prochaine. « À défaut d’un retour à l’étranger, je resterai à l’USMA », a-t-il ajouté.