S’il est acquis que la rivalité footballistique entre les Fennecs d’Algérie et les Lions indomptables du Cameroun est indéniable, tout comme entre leurs supporters, la relation entre les deux parties a toujours été caractérisée par le respect. Il faut dire cependant que cela a changé depuis le match barrage de la coupe du monde 2022, notamment avec un arbitrage scandaleux de l’arbitre gambien Bakary Gassama.
Entre les deux nations, il y a eu même des dérapages, notamment à Doha, au Qatar où le président de la Fédération camerounaise de football, l’ex-star du Barça, Samuel Eto’o, avait carrément agressé un influenceur algérien qui le filmait en l’accusant de corruption. Le patron de la Fecafoot s’excusera publiquement par la suite, tout en appelant les Algériens à plus de retenue, notamment dans les discours.
Mais cette relation est revenue au beau fixe depuis le Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2023) qui a eu lieu, en janvier/février 2023, en Algérie où Samuel Eto’o lui-même a pris la parole pour exprimer son soutien à la candidature de l’Algérie pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de 2025 que la CAF a retirée à la Guinée. Il venait de tourner la page de près d’une année de tumulte entre deux grandes nations de football.
Eto’o, l’idole de Hicham Boudaoui
Il faut dire que dans ce grand boucan entre les Algériens et les Camerounais, un international algérien se sentait vraiment mal dans sa peau et personne ne le savait. C’est le milieu des Fennecs et de l’OGC Nice, Hicham Boudaoui qui vivait certainement mal cette période pour une raison que l’on découvre cette semaine sur 90 Football. Tout simplement, Samuel Eto’o était son idole depuis qu’il était petit et il le considérait même comme la fierté de l’Afrique.
« Quand j’étais petit, je jouais avant-centre. Je regardais tous les matchs de Barcelone et à l’entraînement, j’essayais de tout faire comme Samuel Eto’o, c’était mon joueur préféré, c’est la fierté de l’Afrique. Je voulais devenir comme lui », a-t-il confié à 90 Football. C’est la première fois que Hicham Boudaoui fait une telle confidence et aujourd’hui, les Algériens imaginent bien sa gêne quand ils s’attaquant avec véhémence au président de la Fecafoot.