L’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de 2025 revient sur le devant de la scène, même si en réalité, elle ne l’a pas vraiment quittée, notamment depuis le début du 7e Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2023) qui a eu lieu en Algérie entre le 13 janvier et le 4 février 2023. L’épisode suspect de l’agression sexuelle en dit long sur l’enjeu entourant cette question.

En fait, les autorités algériennes semblent conscientes que la vigilance doit rester de mise autour de cette question d’organisation de la CAN 2025 qui a été retirée à la Guinée et dont l’accueil se joue principalement entre l’Algérie et le Maroc. La Confédération africaine de football (CAF) que l’on dit « soumise » à la puissance du Maroc, subit une énorme pression, particulièrement de la part des Algériens qui soupçonnent une partialité de l’Instance africaine.

L’Algérie exige la transparence

D’ailleurs, le ministre algérien de la Jeunesse et des sports Abderrezzak Sebgag n’a pas manqué d’évoquer la question, ce jeudi 26 janvier, soit au lendemain de la fin de la période réservée aux inspections des infrastructures (5-25 janvier). Il a mis en garde l’Instance présidée par Patrice Motsepe concernant le choix qui sera fait du pays qui accueillera la CAN 2025.

« L’Algérie a prouvé qu’elle était prête à l’occasion du CHAN. Nous exigeons de la CAF que la transparence prévale dans le choix du pays qui organisera la CAN 2025 », a mis en garde le ministre algérien dans une déclaration aux médias. Une pression de plus de la part du ministre Sebgag qui a rappelé que Motsepe lui-même a apprécié le déroulement du CHAN. « Le président de la CAF a beaucoup apprécié l’organisation du CHAN par l’Algérie. Motsepe a également estimé que l’Algérie était capable d’organiser des manifestations sportives », a-t-il ajouté.