Karim Benzema en équipe d’Algérie : Comment la FAF a failli réaliser le coup en 2019 ?

Karim Benzema en équipe d’Algérie : Comment la FAF a failli réaliser le coup en 2019 ?

Sacré ballon d’or 2022 à l’issue d’une cérémonie pleine de symboles qui a eu lieu, lundi 17 octobre à Paris, l’attaquant français du Real Madrid était-il proche de jouer pour l’équipe d’Algérie en octobre 2019 ? Cette idée ressort après le sacre du joueur d’origine algérienne, mais cette information n’a jamais été confirmée, ni démentie d’ailleurs.

En effet, quelques heures à peine après son sacre au ballon d’or du magazine France Football, l’histoire de 2019 qui disait que Karim Benzema était proche de l’équipe d’Algérie revient au devant de la scène. L’on se rappelle qu’après le sacre des Fennecs en coupe d’Afrique des nations, KB9 était toujours sous le coup de la sanction qui l’éloignait de l’équipe de France depuis 2015, et ce, suite à la grave affaire de la sextape.

Un tweet de Karim Benzema avait enflammé la toile en novembre 2016 quand il polémiquait avec Noël Le Graet, le président de la Fédération française de football (FFF). Il lui demandait carrément de le laisser jouer pour l’Algérie sans la citer. « Sachez que c’est moi et moi seul qui mettrais un terme à ma carrière internationale. Si vous pensez que je suis terminé, laissez-moi jouer pour un des pays pour lequel je suis éligible et nous verrons », avait-il affirmé ouvrant la voie à tous les débats et aussi à toutes les spéculations autour de sa possible convocation par l’équipe d’Algérie qui sortait d’un sacre africain, très bien célébré en France.

Qu’en est-il de l’action de Raouraoua vis-à-vis de Benzema ?

Aujourd’hui, des journalistes algériens rappellent cet épisode après le ballon d’or de Benzema. L’un d’eux affirme même dans une publication Facebook que l’ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua, prônait un changement de règlement pour permettre à Benzema de jouer avec les Fennecs. Il voulait que la FIFA entérine un amendement qui permettrait à n’importe quel joueur de changer de nationalité sportive s’il n’est pas convoqué pendant quatre années, comme c’était le cas de Karim Benzema à l’époque.

Pour le journaliste en question, si Raouraoua avait réussi à faire intégrer Benzema parmi les Verts, le ballon d’or de 2022 serait 100 % algérien. Mais il n’est pas certain que tout cela soit 100 % vrai, dans la mesure où autour de la FAF, il y avait une guerre des clans féroce entre différents protagonistes administratifs, sportifs et même médiatiques. Une guerre lancée depuis la qualification de l’EN au mondial de 2010, synonyme de renforcement de la trésorerie de la Fédération algérienne de football. Beaucoup de responsables comptaient sur des « journalistes » pour se faire la guerre et rien n’indiquait que Raouraoua et Zetchi n’étaient pas impliqués.