Le président national de l’Alliance patriotique et Républicaine du Cameroun, Célestin Djamen s’est attaqué violemment aux pays Maghrébins dont l’Algérie en appelant les responsables de football africain à les exclure de toutes les compétitions africaines.
Quelques heures seulement après la sortie médiatique de Djamel Belmadi qui s’est exprimé sur le canal officiel de la Fédération algérienne de football (FAF) où il est revenu sur l’échec de l’Algérie d’aller en Coupe du monde, les responsables Camerounais se sentaient visés et n’ont pas tardé à réagir. Après le communiqué de la Fecafoot qui s’est attaqué à Djamel Belmadi, c’est le tour du président national de l’Alliance patriotique et Républicaine du Cameroun, Célestin Djamen de s’en prendre à tous les pays nord-africains.
Dans des déclarations rapportées par le site camerounais « Actu Cameroun », le politicien camerounais, Célestin Djamen, a lancé des propos racistes envers tous le peuple nord africain en appelant à les écarter de toutes les compétitions africaines. « Je l’ai toujours dit c’est une erreur d’avoir intégré les Maghrébins dans l’Union Africaine, ce sont des « Arabes », c’est à dire ce ne sont pas des Africains, pour une fois je suis d’accord avec ce filou traumatisé par la somptueuse victoire des Lions à Blida », a déclaré le politicien Camerounais.
L’Afrique blanche n’existe pas
Pour étaler ses propos, Célestin Djamen, s’est permis de donner un cours d’histoire et parler des origines des peuples nord-africains. « Les « Nzahrab » viennent d’Arabie et ont envahi l’Afrique au VII siècle. Depuis quand les envahisseurs *bhlancs* sont Africains ? ».
Pour lui l’Afrique blanche n’existe pas et il faut exclure l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, l’Égypte, la Mauritanie, la Libye et le Soudan de toutes les compétitions africaines. « Vous voyez donc que l’Afrique blanche n’existe pas, c’est un mythe. On doit les écarter de toutes les compétitions africaines, d’ailleurs ils ont leur Coupe du Monde « Coupe Arabe » remporté récemment par l’Algérie devant l’Égypte. Que viennent-ils donc chercher chez nous ? », s’est interrogé.