Le feuilleton de Carlos Queiroz avec la sélection de l’Algérie prend fin. Annoncé comme le futur entraineur des Fennecs, le technicien portugais a finalement décidé de repousser l’offre de la Fédération Algérienne de Football (FAF).
Alors qu’il était pressenti comme le favori pour succéder à Djamel Belmadi, Carlos Queiroz a jeté un pavé dans la mare en refusant la proposition de la FAF. Cette décision intervient après plusieurs jours de négociations entre les deux parties.
Si les détails précis du désaccord n’ont pas été dévoilés, plusieurs sources éclairent les motivations de Queiroz. Contrairement aux rumeurs infondées, l’aspect financier n’a joué aucun rôle dans son choix.
Le principal facteur de ce refus réside dans la pression médiatique et populaire qui entoure l’équipe nationale d’Algérie. Carlos Queiroz, âgé de 71 ans, n’a pas apprécié l’acharnement autour des Fennecs de la part de la presse et même des supporters. Craignant de subir un sort similaire à celui de Djamel Belmadi, il a préféré se retirer.
Queiroz préfère un travail de fond dans la durée
L’homme est connu pour son approche méthodique et sa préférence pour un travail de fond dans la durée. Or, l’environnement actuel de l’équipe d’Algérie ne semble pas garantir les conditions nécessaires à son épanouissement professionnel. La FAF cherche un entraineur qui apportera des résultats dans l’immédiats. Les objectifs tracés par la fédération algérienne n’étaient « pas réalisables » pour Carlos Queiroz.
La FAF se retrouve donc face à la case de départ : aller à la recherche d’un sélectionneur capable de relever le challenge et de répondre aux attentes du public algérien. Parmi les potentiels successeurs de Belmadi, on retrouve un autre Portugais, José Peseiro, actuellement en charge du Nigeria. Le Suisse Vladimir Petkovic figure également sur la liste des candidats.