La contre-attaque brutale de Belmadi

La contre-attaque brutale de Belmadi 1

Le feuilleton Belmadi-FAF continue de défrayer la chronique. Après l’annonce de la fin de leur collaboration, les deux parties se retrouvent dans une impasse contractuelle, chacune campant sur ses positions.

Annoncée dans un premier temps comme une séparation à l’amiable, la rupture entre Djamel Belmadi et la fédération algérienne de football (FAF) a pris une tournure inattendue. Si les assistants du coach ont accepté de résilier leurs contrats, Belmadi n’a pas trouvé de terrain d’entente avec la fédération.

Le technicien algérien n’a pas apprécié la façon dont il a été traité par le premier responsable de la FAF. Belmadi a refusé donc, de signer sa résiliation de contrat et a engagé un bras de fer avec Walid Sadi. Selon le site qatari Win Win, le champion d’Afrique 2019 a répondu à la notification de son limogeage que la fédération lui a envoyée.

Selon la même source, Belmadi réclame actuellement, l’intégralité de ses droits jusqu’à la fin de son contrat en décembre 2026. Soit 35 mois de salaire, un montant conséquent que la FAF semble peu disposée à verser.

Belmadi risque de paralyser l’équipe nationale

Face à l’intransigeance de la fédération, Belmadi n’exclut pas de saisir la FIFA pour faire valoir ses droits. Une décision qui pourrait envenimer davantage la situation et ternir l’image du football algérien.

Le bras de fer entre Belmadi et la FAF risque également, de paralyser la sélection nationale. La nomination d’un nouveau sélectionneur est en suspens, retardant la préparation des prochaines échéances internationales. La FAF ne pourra pas nommer un nouveau sélectionneur si un accord n’est pas trouvé avec Belmadi.

Cet imbroglio est le résultat d’un manque de clarté qui a engendré une situation conflictuelle qui nuit à l’image des instances dirigeantes et des entraîneurs. L’issue de ce bras de fer reste incertaine. La FAF et Belmadi parviendront-ils à trouver un compromis ? Ou la FIFA devra-t-elle trancher ? Une chose est sûre, cette affaire est loin d’être terminée.