Au cours du procès de Youcef Atal qui s’est déroulé ce lundi devant le tribunal correctionnel de Nice, la procureure a requis une peine de dix mois de prison avec sursis pour appel à la haine et à la violence et une amende de 45.000 euros et la diffusion de la décision sur Instagram pendant un mois.
Lors de ses réquisitions, la procureure de la République Maud Marty, a tenté de ramener Youcef Atal à une affaire datant de trois ans, dans une stratégie visant à le discréditer. Bien que le joueur ait affirmé ne pas avoir visionné la vidéo qui lui était reprochée, l’accusation a cherché à exploiter cette déclaration pour l’impliquer davantage.
La représentante du ministère public a soulevé une question délicate, interpellant Youcef Atal sur son soutien à un champion de MMA en octobre 2020, en lien avec l’attaque d’une église à Nice. La réponse d’Atal a été : « Je ne souhaite pas répondre à cette question. »
Atal a ensuite répondu aux questions du procureur, mettant en avant ses motivations lorsqu’il a partagé la vidéo. Selon lui, il pensait qu’il s’agissait d’un message de paix, visant à atténuer les souffrances des personnes en temps de guerre. Malheureusement, il n’avait pas regardé la vidéo jusqu’à la fin.
Le footballeur a insisté sur le fait qu’il est simplement un joueur de football et ne cherche pas à s’immiscer dans la politique. Il a partagé la vidéo sans la regarder entièrement, puis a présenté des excuses sincères. Atal a affirmé son opposition à toute forme de violence, soulignant que son objectif était d’envoyer un message de paix, pas de haine.