Le délibéré dans l’affaire Youcef Atal sera rendu le 3 janvier 2024. L’international algérien devra donc, attendre deux semaines pour connaitre le verdict. Le parquet a requis contre lui, 10 mois de prison avec sursis et une amende de 45 000 euros.
La justice française a entamé ce lundi le procès du footballeur international algérien Youcef Atal, accusé de « provocation à la haine en raison de la religion » après avoir partagé une vidéo sur les réseaux sociaux. La procureur de la République de Nice a requis une peine de 10 mois de prison avec sursis pour le joueur algérien, assortie d’une amende de 45 000 euros, et la publication du jugement sur Instagram pendant un mois.
Interrogé par la procureure, le défenseur de l’OGC Nice a affirmé avoir partagé la vidéo dans le seul but de transmettre un message de paix, soulignant que « les gens souffrent pendant cette guerre ». Malheureusement, il avoue n’avoir pas regardé la vidéo jusqu’à la fin, affirmant n’avoir aucune intention de faire de mal à personne.
Youcef Atal s’explique
Youcef Atal insiste sur le fait qu’il est un joueur de football et n’a jamais tenté de politiser la question. « Je suis simplement un joueur de football, je ne cherche pas à m’engager en politique. J’ai partagé la vidéo sans la regarder jusqu’à la fin, puis j’ai envoyé des excuses. Des excuses sincères, » a-t-il déclaré.
Atal a expliqué qu’il a retiré la vidéo parce que « mon but n’était pas de transmettre un message de haine mais de paix pour que les gens ne souffrent pas. Je partage également des vidéos ou des images sans lien avec le football, mais en réalité, je n’ai pas regardé la vidéo en entier, » reconnait-il.
Quant à sa photo avec l’écharpe palestinienne en équipe nationale, Atal explique qu’il l’a portée en solidarité avec ses coéquipiers, précisant qu’il n’est pas hostile envers les Juifs ou les chrétiens, mais qu’il plutôt en faveur de la paix.