Le club italien de l’AC Milan a été privé pendant plusieurs mois de son maître à jouer, Ismaël Bennacer, en raison d’une blessure sérieuse qui l’a éloigné des terrains. Une blessure au genou que le milieu de terrain international algérien a contractée, en mai 2023, lors d’un match de demi-finale de la Ligue des champions face à l’Inter.
En fait, Ismaël Bennacer a repris les entraînements, mais il est encore trop tôt pour qu’il reprenne les matchs, les médecins ayant fixé son retour à la compétition pour la mi-décembre. Soit un peu moins d’un mois du coup d’envoi de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2024) dont la phase finale aura lieu en Côte d’Ivoire.
De nombreux supporters souhaitent le voir se rétablir à temps pour participer à la phase finale de la CAN 2024, mais Ismaël Bennacer ne jouerait que 5 matchs avant la CAN puisqu’il ne reprendra qu’à la mi-décembre. Est-ce suffisant pour qu’il retrouve toute sa forme ? Ces données inquiètent les dirigeants de l’AC Milan qui voient mal l’Algérien aller en Côte d’Ivoire après au moins 7 mois loin des terrains. Pour eux, l’absence de Bennacer toute cette période est un énorme manque à gagner, mais il y a aussi le risque d’une rechute s’il reprend de façon prématurée.
Les dirigeants de l’AC Milan peuvent-ils empêcher l’Algérie de convoquer Bennacer à l’occasion de cette 34e CAN en Côte d’Ivoire ? En fait, ils n’en ont pas le droit, parce que ce tournoi africain bénéficie d’une fenêtre internationale de la part de la FIFA qui donne le droit aux sélections de faire jouer leurs internationaux. Donc, l’AC Milan n’a aucun pouvoir sur Bennacer à l’occasion de la CAN 2024.
Présence de Bennacer, seul Belmadi peut décider
En effet, les staffs médicaux des deux parties, club et sélection, devraient être en contact permanent pour coordonner les informations sur la blessure et la convalescence du milieu milanais. Et c’est le sélectionneur national qui aura le pouvoir de le convoquer ou de ne pas le convoquer, et ce, sur la base de son état de santé et sa forme. C’est aussi Djamel Belmadi qui aura le pouvoir de le faire jouer ou non, en cas de convocation pour la CAN. Il faut relever le point commun entre les dirigeants de l’AC Milan et ceux de la sélection algérienne ; les deux mettent la santé de Bennacer avant toute autre considération.