La sanction de l’AC Ajaccio contre l’attaquant international algérien, Youcef Belaïli, vient de tomber. Limitée à l’aspect financier, elle n’est pas vraiment lourde. Mieux encore, le fils d’El Bahia, qui se trouve sans club actuellement, n’a pas l’intention de faire appel de cette sanction, vu qu’il est conscient qu’il est dans le tort.
En effet, le club corse qui luttait en vain pour son maintien en Ligue 1 Uber Eats a rendu son « verdict » dans l’affaire l’opposant à son ex-attaquant. Pour rappel, ce dernier a abandonné le club en avril 2023, alors qu’il était mal classé et luttait pour sa survie en Ligue 1. Visiblement, la direction de l’AC Ajaccio n’est pas intéressée par un long feuilleton judiciaire avec l’attaquant oranais, puisqu’elle s’est contentée d’une sanction financière susceptible d’être acceptée par les deux parties.
Belaïli privé de 3 salaires
En fait, les dirigeants du club corse ont décidé de priver l’ailier gauche de l’équipe d’Algérie de ses trois derniers salaires. Il est vrai que, pour Youcef Belaïli, la sanction n’est pas lourde, d’autant plus que l’AC Ajaccio avait la possibilité d’amplifier le conflit. Par exemple, la direction pouvait bien bloquer son transfert vers un nouveau club, et ce, sans dédommagements.
En attendant que l’attaquant algérien trouve un nouveau club, ce qui serait difficile en Europe. Pour cause, son indiscipline criante. D’ailleurs, il devrait peut-être penser à changer d’attitude, après une carrière chaotique qui l’a vu jouer dans pas moins de neuf clubs algériens et étrangers. De plus, il est rare qu’il quitte un club dans des conditions normales. Ce qu’il a fait avec ses quatre derniers clubs, en l’occurrence, Al-Ahli de Djeddah, le Qatar SC, le Stade de Brest et l’AC Ajaccio, en est le parfait exemple.